• vive photoshop...  :)

    Mais enfin, c'est assez fidèle à mes souvenirs de moi, boule à zéro


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  • ... Et que l'envie me chipote encore de temps à autre, surtout quand me désole la banalité des coupes féminines, lesincitations à m'assagir, à me féminiser, à adopter un look de femme et non plus d'ado, quand je vois quel labeur c'est d'entretenir sa coifure, et toute les possibilités d'expression qu'offre le crâne raser.  Où mieux que sur son crâne cacher un tatouage par exemple... 

    Et puis, je lis ça :

    Ce soir, Neth attend le métro à Pigalle en écoutant son walkman.
    Deux gars arrivent qui s'assoient à côté d'elle. La regardent. La toisent de la tête aux pieds. Leur regard insistant la gêne suffisamment pour qu'elle tourne la tête dans l'autre direction.
    Elle entend alors : "T'es une fille toi ?"

    Elle se retourne, les regarde vaguement, pas sûre d'avoir bien entendu à cause du walkman. Le mec insiste :
    "EEEEh ! J'te parle ! T'es une fille ou quoi ?"
    Elle retire l'oreillette, fait répéter, et répond après un temps de réflexion :
    "Excuse-moi : je n'entendais pas. Oui, je suis une fille. Pourquoi ?
    - Ben alors pourquoi t'as pas de cheveux ?"

    Faut dire qu'elle a les cheveux un peu courts. Rasés. Ca lui fait une sacrée jolie bouille d'ailleurs. Elle a aussi du caractère, c'est une fille bien. Alors, elle répond, tout simplement :
    "...? C'est un style, une coupe comme une autre, pourquoi ?
    - T'as pas l'air d'une fille... pis, t'as pas l'air d'aimer les hommes.
    - ...C'est sûr qu'un homme qui me parle comme ça..." 
       
      
    BLAM !

    Plus tard, elle me dira que le premier coup lui a fait sérieusement mal, l'a bien sonnée. Après ? elle ne sait plus très bien. Ca va trop vite. Elle frappe aussi. Elle parvient à monter dans le métro, laissant les deux mecs qui venaient de l'agresser sur le quai.

    Ce n'est pas une histoire imaginée. Ca vient de se passer ce soir, lundi 9 juillet 2001, à Paris, dans le métro, à Pigalle. Et Neth, c'est une amie pour laquelle j'ai par ailleurs beaucoup de respect et d'amiration.
    Elle a été rouée de coups parce qu'elle est une fille, qu'elle porte le crâne rasé, et qu'elle n'a "pas l'air d'aimer les hommes".
    C'était Neth, mais ça aurait aussi bien pu être moi. Moi aussi j'ai les cheveux bien courts. Tondus. Ou n'importe laquelle d'entre nous qui ose prendre la liberté de faire ce qu'elle veut avec ses cheveux.  
     
      
    (...)

    Si vous êtes une femme, n'ayez pas le réflexe, à la lecture de ces faits, de renoncer à certaines de vos envies, de vos ambitions, parce que vous craignez qu'il ne vous arrive la même chose.
    Si vous portez le crâne rasé, et que c'est un choix, une envie de votre part, ne courrez pas chez le chapelier ou le perruquier pour dissimuler votre droit de porter la coupe de cheveux de votre choix, y compris celle-là, oui, y compris celle-là.
    N'ayez pas le réflexe de la soumission. Ce n'est pas en s'en cachant, en "rentrant dans le rang", en mettant ses envies de côté, en se soumettant à ce qu'impose la crainte, que l'on se protège, que l'on se défend, que l'on peut continuer à vivre. Au contraire : c'est en continuant d'être soi, d'être libre, de s'affirmer telle que l'on se souhaite, que l'on existe vraiment. C'est en respectant ses propres envies, ses propres choix, que l'on inspire le respect.
    J'aimerai que Neth décide de porter plainte. C'est son moindre droit : elle a le droit de demander qu'on la respecte.

    Si vous êtes un homme, vous ne connaissez sans doute pas cela. Il faut le savoir : certains hommes se prennent leur point de vue pour une vérité universelle, se croient maîtres du monde, maîtres de "la" femme, et s'octroient le devoir de "rectifier" celles qui dévient, de remettre à leur place celles qui sortent du rang, c'est-à-dire de corriger celles qui ne correspondent pas à LEUR idéal, à LEUR norme.
    Certains, heureusement pas tous.
    Et ce n'est certainement pas d'après l'attitude de deux petits cons que l'ont va tirer des leçons, des généralités, sur les hommes, les femmes, les cheveux.

    Je regrette infiniment que de telles choses se produisent encore. Je regrette infiniment qu'elles éveillent en moi ce sentiment de haine, de colère, de rage.

    Ne répondez pas à ce message, mais changez. Homme ou femme, soyez vous-mêmes, sans céder ni à la peur ni à la colère. Sans vous réfugier dans la provocation ou l'inhibition. Sans vous précipiter sur votre tondeuse pour surenchérir la tonte. Sans la jeter non plus comme un objet de malheur. Changez, c'est-à-dire, persistez à être libre dans vos choix. On est en démocratie, merde.

    C'est ce que je souhaite à chacun et chacune.
    C'est mon souhait, en espérant que ce simple souhait contribue à changer ce monde, pour que de telles choses n'adviennent plus.

    http://tetue.free.fr/craneras/autres/neth.html

    Et je ne sais plus que penser...  La Société, cette joyeuse chose...


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  • Un petit moineau, tout petit, dans son nid
    Regarde chaque matin passer le fier héron
    Et crie, de toute la force de ses petits poumons,
    Suivant des yeux l'oiseau jusqu'au ris

    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...

    Lorsque tombe le soir et que s'en revient l'échassier
    Passant devant le nid de son vol lent et majestueux
    le chetif passeraux recommence, comme un furieux
    d'hurler sa rengaine frénétique à plein gosier

    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...

    Le fier oiseux, las de cette ode peu harmonieuse
    Et qui à ses oreilles commençait de devenir ennuyeuse,
    Sur la branche où pépiait passionément sa groupie,
    se posa, replia ses ailes et sentensieusement lui dit :

    "Héron, héron, petit, pas tapon"


    et ce n'est pas fini, car la même blague existe aussi en version Fantasy, inspirée par l'oeuvre de l'immortel Tolkien, qui en se moment même fait des bonds de carpe dans son tombeau, allez comprendre pourquoi.

    Tout les matins, dans le chateau de Rivendel
    Caché soigneusement derrière un buisson
    Un hobbit, en route vers la LothLorien
    S'extasie au passage du fier Elrond

    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...

    Tout les soirs, sans aucunne crainte du ridicule,
    pour saluer le coucher du noble être,
    n'ayant rien fait d'autre qu'attendre, peut-être,
    à plein poumon, il hurlait, l'animalcule.

    TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...

    Las de cette hommage peu harmonieux,
    à côté de l'alfeling, le roi de ses lieux
    en rammenant ses robes s'assit
    et de sa voix enchanteresse lui dit :

    << Elrond, Elrond petit, pas Tapon >>


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  • Pour le moment, je n'arrive pas à atteindre mon blogg et son contenu...  Les choses vont-elles  changer d'ici 30 secondes, histoire de faire passer ce post pour celui d'une imbécile ne sachant pas se servir du Net ?  J'aimerais bien, histoire de ne pas être obligée de passer en mode administration pour lire ma prose, et surtout vos commentaires.

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  • Cela fait des années que l'on me dit que je suis violente, avec une moue de reproche dans les yeux (quoi, "elle est bizarre ta phrase" je l'ai relue, et je vois pas, non)  Parfois cela frôle même le... heu... bref, je vous laisse l'extrait :

    - Hier, yavais un de ces type mort torché, au Cercle de Philo...  Lourdingue ! Après avoir collé Morgane et Maïlis, il s'est rué sur moi, qui lui tournais le dos et discutais de trucs plutot sérieux avec Etienne...  Il m'a empoigné par les épaules... 
    J'ai fait ni une ni deux, je lui ai coller mon coude dans les cote, en le repoussant d'une bourrade dans la poitrine, pour le faire dégager...  "

    - Oh mais toi, t'es vraiment violente "

    - ... (un mec à moitier à poil, completement torché, qui parraissait sur le point de dégobiller, et que je connais ni d'Eve ni d'Adam, qui s'affale sur moi...  Non à la réflexion, j'ai bien fait de le faire dégager, la méthode douce n'aurait eu aucun effet...  d'ailleurs les témoins de la scène ont approuvé mon geste) 

    Cependant, dans la majorité des cas, ce n'est pas si facile de définir qui de moi ou de l'autre a tort...  Longtemps j'ai cru que c'était moi qui avait raison, les autres étant des larves n'admettant pas qu'une fille puisse se faire sa place quite à marcher sur les pieds des autres...  Mais tout de même, à force s'insinuait un doute en moi...  Et depuis quelque temps, on me fait sans arret la remarque que j'ai un carrectère entier, que je suis aggressive, etc.  Il parait qu'avant, on osait même pas me faire la remarque...  Ce qui ne fait guère plaisir. 

    Cependant, ce W-E, j'ai vu mes néo-certitudes totalement ébranlées.  Mon copain était accompagné d'une charmante et rigolote québecoise, (un homme, deux enfants, aucune inquiétude concernant mon copain, quoique je m'attendais pas à ce qu'elle paraisse si jeune et pétillante, la copine de la belle province...  bref)  Ce qui m'a surtout marqu", c'est qu'ils ont passé deux jours à se chamailler comme des gosses, lmon copain lachant une phrase moqueuse, elle répliquant par un coup de pied ou une claque pour rire, mais tout de même forte...  Et MOI, je suis violente ????? 

    Quand je me suis ouvert de cet illogisme aurès de mon chéri ("dit, en deux jour elle a du te flanquer plus de claques et de coup que moi en 6 mois...  ose encore dire que je suis violente !") Je me suis vue répondre cette perle : "oui mais elle, elle frappe avec le sourire"

    A coté de cela, j'ai du passer auprès de cette fille pour une demoiselle un peu timide, n'osant pas trop s'affirmer parce que ne claquant pas avec sang froid son copain quand celui-ci le mérite... 

    Je sais ce qu'il me reste à faire...  Chéri, désormais, tu va te faire claquer par Crusty le clown, avec un grand sourire sur la face... 

    (ceci dit, NON, je suis pas un hybride de Troll... le premier qui sous-entend cela aura affaire à moi)


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