• Bon, un peu d'humour affreux, pour ceux qui aiment. 

    En cette période de fête, ayons une pensée pour la Tailande, qui peine à remettre son économie à flot.


    24 commentaires
  • Je jette en vrac mes souvenirs. Je suis entre un horaire québecois (décalé de 6 heures) et celui des fêtes (dormir la nuit ? y a surement un réveillon)

     

    20 décembre : roissy, et ça commence mal...

    Entre le stress de la file qui avance et de la copine de mon ex, non, l'ex de mon copain, qui est partis chercher une tasse souvenir parce qu'on a oublié un cadeau, et qui ne reviens pas, et l'employée de la compagnie qui a décidé que puisque tu emprunte l'américan chépluquoi, tu es donc prié de comprendre l'anglais et t'exorte à enfoncer un peu plus ton chariot à bagage dans les fesses du bonhome devant toi, qui ne dit rien mais qui n'a pas l'air d'apprécier cela...  Moi qui comprenait ce qu'on me cancanait à hauteur d'épaule, j'en restait quand même paf : "avancer, s'il vous plait, car la file est très longue" quand on est le dernier de la file qui ne compte qu'une vingtaine de personne... 

    Décidément, ça commence bien.

    Ensuite, premier barage, premières questions. Vu qu'il ne s'agissait pas des douanes et qu'une fois encore, ça serinait plus américain que français, je suppose qu'il s'agissait une fois encore d'un employé de la compagnie. Qui, voyant mon passeport intitulé en trois langues voire quatre "Royaume de Belgique" en déduit que je ne suis pas ici chez moi, sur mon terroir natal. Et s'enquiert d'où je vis. Douée d'un minimum de mémoire, je lui répond ce qui est inscrit sur mon passeport pour pas avoir d'emmerdes et parce que ma vie amoureuse ne regarde pas ce piaf. S'ensuit cet échange surréaliste et quelque peu inquisiteur :

    - Comment comptez vous rentrer en Belgique ?"
    - Pardon ?"
    - Mon chef veut savoir comment vous comptez rentrer en belgique, désolé"
    - Ben...  en bus..."
    - Il y a un bus pour la belgique ?"

    Manifestement, on a pas l'air de connaitre l'espace Shengen, la liberté de circulation etc, dans les compagnies américaines.  Ni que la Belgique n'est pas une république bantoue de centreafrique ou une république socialiste sovétique quelqu'oncque... Sentant que je m'énervait doucement ou bien en ayant lui même marre, mon ami donne quelque renseignement biographique au type de la compagnie, qui va quand même demandé à ce qu'on ouvre nos bagages s'il vous plait...  

    La suite confirme mes propos, ça commence vraiment fort.

    Enfin parvenu au bureau d'enregistrement des bagages, reçevant nos billet d'embarquement jusqu'à Chicago puis jusqu'à Montréal (si on avais su ce qui nous attendait à Chicago, je pense qu'on aurait vraiment envisagé le saut en parachute quand on est passé au dessus du Québec) j'apprend que j'ai gagné le gros lot : "l'ordinateur vous a choisie aléatoirement pour une fouille de sécurité, veuillez déposer vos valise sur la table derrière vous..." et d'où on venait comme on l'a fait remarquer à la charmante personne... 

    Mais cela n'empechera pas que je me fasse fouiller à chaque check point. Avant d'entrer dans la zone neutre composé des salles d'embarquement, et après en être sortie, avec appréciation des chaussettes, papouilles sous les bras et tout le tralala. Soit à 20 mettre d'intervale, histoire qu'on aurait trouver une bombe dans un des sièges de l'aéroport. Et quand on porte des buffalo 16 trous, tout cela devient délicieux.  Mon ami et son ex par contre, n'ont eu aucun soucis, pas même en tant qu'acompagnateur d'une possible terroristre.   

    Orly le dimanche était peut-être triste, non de dieu, mais Roissy est insuportable et enervant, avec ou sans Béco.

    Enfin dans l'avion, 9 heure de vol nos attendais, d'un vol confort sauf pour l'espace sous les pieds, avec des trucs divers à manger et à boire sans que dans ce sens l'on vous demande votre age, car pas d'alcool avant 21 ans, même si vous êtes majeur...  Et 5 heures de glande à Chicago. Dont la moitié passée à changer de terminal, récupérer nos bagages, voir nos passeports épluchés à la douane, remettre les formulaires du service d'immigration et celui de la douane, voir le dounier remplir la case "ou résidez vous aux état unis" par "Montréal, Canada" poser nos petits index sur le struc prenant les empruntes, se faire prendre en photo par la douane (si je change de couleur de cheveux entre temps, je risque des emmerdes ?) admirer la démarche arrogante et virile de la fliquette avec son chihuahua renifleur passant entre les gens d'un air altier et ne pas oser rire à cause des trois barbouses en uniforme et armés juste dans ton dos, changer de terminal, réenregistrer les bagages et se faire à nouveau papouiller par des douaniers, ou employés, ou dieu sait quoi et je m'en tape.

    Je crois qu'à coté d'un employé américain, la douane de Montréal aurait pu être dans son pire jour possible, tout ses employés désagréables et hargeux, on les aurait encore trouvés charmant.

    D'ailleurs, ils étaient charmant. Ou alors c'était juste de la compassion enver nous, pauvres européens s'étant heurter à la barbarie yankee et visiblement un peu fébrile après 16 heures de vol et escale...  Malgrés que nous étions incapable de dire où nous résiderions durant notre séjour à Montréal (chez une amie - à Montréal - Non en banlieue - je sais que c'est grand la banlieue de Montréal, mais je me souvient pas d'où elle habite...  Mais j'ai son numéro de portable, si vous voulez...) nous n'avons eut aucun problème, ni n'avons constater la mondre trace d'agressivité, de suffisance, ou quoi que ce soit d'approchant chez les douanières de l'aéroport de Montréal... 

    Ensuite, une fois nos bagages récupéré et nos premiers mots échangés avec un canadien désirants récupérer sa valise (et j'ai rien compris...) nous pumes enfin sortir retrouver l'amie de Montreal. 

    (plan d'ensemble sur l'amie de Montréal qui attend au premier rang face à la porte d'où soudain, nous jaillissons d'un couloir blanc et sinistre devant la foule qui se presse à la recherche d'un parent.  J'ai toujours été tentée de lancer des baiser à la foule, ou de jouer la star, et je me suis toujours sentie un peu trop cra cra ou fatiguée, ou énervée, ou quoi ou qu'est-ce pour le faire... 

    Bref, l'amie de Montréal donc :

    - Vous arrivez au pire jour : il fait moins 25 degrés, et avec le refroidissement éolien, ça fait moins 36 !"

    Kriss, peut-on seulement vivre à une température pareille ?

    Prochain épisode au prochain épisode.


    2 commentaires