• Depuis des mois, Monique Olivier affirme que son époux a violé et tué la baby-sitteuse engagée pour s'occuper de leur petit garçon, sans que Fourniret n'admette ces crimes-là, et sans qu'aucun des deux ne sache mettre un nom, un visage, un age même, sur la silhouette floue de cette adolescente qui a disparu corps et bien, ne laissant que le souvenir de cheveux blond et d'une grande discretion... 

    Mais en fait, il n'y en avait pas une, mais trois, qui auraient été recrutée par la femme de Fourniret, alors qu'elle savait pertinament quels étaient les intentions de son mari ! 

    Tout s'explique ! La pauvre dame confond les ages, les visages, les noms...  C'est bien compréhensible, voyons. Après quelques dizaines de viols et plus d'une demi-douzaine de meurtre de jeunes filles (dont Elisabeth Brichet en Belgique, Manaya et Celine en France, pour ceux qui remettent pas) il est bien compréhensible que tout cela s'embrouille, non ?

    Bon, fermons mon clapet à cynisme et ironie... 

    Aujourd'hui, il neige et il fait tout blanc. Les flocons dansent dans le ciel, un brin de soleil fait tout scintiller. C'est tout joli, ces brins de glace qui dansent dans le vent... 

    J'aimerais croire aux fantômes, aux âmes en peine, aux poltergeist. J'aimerais croire que ces jeunes filles sans tombe profittent de leur état de mort en colère pour se venger sur leur boureau de la mort ignoble qu'il leur a fait subir, les jetant après l'usage comme un paq de bière qu'on a volé, qu'on vide en douce et qu'on jette discretement.

    Mais je ne crois aux fantomes que lorsque la nuit est bien noire.


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  • Contrairement aux apparences, ceci n'est pas un stick de beurre de cacao*

    Ceci est un stick de colle... 

    Quand on a les levres gercées et qu'on cherche un stick de beurre de cacao comme une âme en peine, c'est casse-couille de tomber pour la 5ème fois sur la colle en tube... 

    *alias labelo - baume pour les lèvres, etc.


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  • Au grés des articles postés et des commentaires qui en découle, je me retrouve sur des blogg dont je ne connais absolument pas les auteurs. Je ne suis pas arrivée là par le biais d'une chaine de liens, par le blogg d'un ami d'un ami de blogg...  Souvent ce que j'y lit me touche, j'y laisse un message, je reppart, et j'oublie le nom du blogg ou celui de la personne qui y postait.

    Ou pas, mais alors ce n'est pas bien grave d'avoir oublié, puisque je ne comptais pas y revenir. Si d'aventure j'ai laissé un petit mot sur votre blogg et que je ne suis plus jamais repassé, ne pensez pas que ce mot n'était qu'hypocrisie et empathie à deux sous le quintal. Simplement, j'ai perdu le souvenir des mots clés par lesquels vous retrouver.


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  • Aujourd'hui, journée de neige...

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  • Revu ce matin sur le cable Donnie Darko.

    Pas le temps ni l'envie de développer beaucoup, mais à mon sens c'est un des meilleurs film que je connaisse. En tout cas un de ceux que je trouve les plus riche de sens et les plus touchant...  Je n'ai jamais vu un film qui traite du mal-être adolescent et de l'angoisse et la folie de manière aussi juste. De la schizophrénie pour être exact. Et qui propose en même temps différent degrés de lecture, car il navigue entre un univers réel, mais vu à travers le héros, souffrant mentalement, et entre le fantastique pur et la possibilité du voyage dans le temps...  Cela parce que la narration ne prend pas délibérément partis pour l'un ou l'autre des intervenants, à travers les yeux duquel le monde est percu.  Ou la narration s'attache au pas de Donnie, et tout comme lui refuse de percevoir le monde et les autres de façon linéaire selon ce qu'on lui demande de voir et de croire.

    Quelque soit la grille de lecture à laquelle on choisit d'adhérer, il n'en demeure pas moins que les émotions humaines qui sont abordées sont traitées avec une pudeur et une justesse rare, et c'est vraiment digne d'être noté. Que ce soit le chagrin immense de ceux qui perdent un proche, un frère, un ami, un camarade de classe, un élèvre, l'amour adolescent, le mal-être brute de ces élèves emprisonné dans un lycée et aux mains de prof cinglé comme chaque lycée en compte au moins un, le mal-être de ces profs qui se retrouve coincés entre la direction, les élèves, les collègues et parents, et leurs propres convictions...  Tout ces gens qui se retrouvent débordés et emplis de chagrin et d'espérances. Tout cela servit par une bande son admirable (depuis ce matin, je ne cesse de fredonner "Mad World" la chanson du générique de fin, admirable).

    Donnie Darko, c'est un film à l'image de cette image (Frank, l'ami imaginaire de Donnie) : en théorie propret et gentil (quoi de moins flipant qu'un lapin ?) et puis en pratique, c'est tout autre chose... 

     Edit :
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    Plus j'écris, je modifie mes paroles et tente d'apporter des éclaircissement, plus je réfléchis à ce film, la mise en scène, la trame narrative, et plus j'y découvre de subtilités . C'est merveilleux.


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