• ¨Preuve à l'appui, parfois je suis rayonnante !

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  • C'est l'histoire d'un petit garçon venu au monde et qui ne savait pas rire.

    Il n'avait jamais rit à rien, ni aux chatouilles de sa mère, ni auxcouleurs neuves du printemps, ni au vent qui fait tomber les chapeau, ni au champt des oiseau, ni aux blagues et aux rires. Il se contentait de poser sur le monde un regard sage et quelque peu indulgent. Il faisait même peur à son père, avec son regard de juge.  Les enfants de son age le traitait de korrigan, un esprit vieux dans un corps jeune.

    Mais il avait bon coeur tout de même. Chaque automne, il faisait le tour des champs et des chemins pour ramasser les oiseaux engourdis de froid et les ramener chez lui, dans une cage. Et là, il les regardait chanter, en ne les libérant jamais, pour les mettre à l'abris des dangers du monde. Il ne pensait pas à la liberté des oiseaux. Il faut savoir rire pour cela...

    Un jour, partie en ville, sa mère eut envie de ramener des bonbon pour son fils...  Mais elle n'osait pas, les aurait il seulement mangé ?
    Alors elle entendi une voix : "ce qui faut à votre fils, Marie Jeanne, c'est un grain de folie".  Derrièe la mère, se tenait une vendeuse ambulante, qui lui tendit une graine comme une noisette séchée...  "Tenez, attachez là à son cou avec un ruban" et sur ce, la vendeuse disparu. N'importe qui se serait effrayé, ou du moins aurait été étonné, mais pas marie jeanne...  Après tout, ce n'est ni vous ni moi qui avons un fils qui ne sais pas rire...

    De retour chez elle, elle attache le grain de folie au cou de son fils... et c'est un émerveillement ! Soudain l'enfant s'éclaire, il rit, il fait mille folie, joue avec le chat ! Il libère son oiseau et part en courant dans les champs rejoindre les enfants de son age, il se fait plein d'amis et joue jusqu'au soir. Alors, il rentre, fourbu et heureux, par les chemins de campagne. Et devant sa porte, il trouve son oiseau, raidi de froid.

    Il n'était plus sage mais avait toujours bon coeur, et prend l'oiseau qu'il glisse contre sa poitrine pour le réchauffé
     L'oiseau ranimé mange la graine qui pend au cou de l'enfant...

    Et là...

    L'enfant perd le rire. Il devient sourd à tout...  L'oiseau cesse de chanter, et de lui même rentre dans sa cage, et ne fait plus rien. Car la folie des hommes, c'est la sagesse des oiseau, et lorsqu'ils deviennent sage les oiseaux cessent d'être libre. L'oiseau et l'enfant ont passé un long moment à se regarder, l'enfant qui ne savait plus rire - l'oiseau qui ne savait plus voler.

    Ils avaient su, pourtant.

    Quand la mère rentra chez elle, elles les trouva mort. Tout deux.


     mon histoire est finie.


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  • Ouais ! j'ai réussis à faire une bannière animée, avec l'aide de Photoshop... 

    Mais elle est trop lourde pour ce que demandais le webmaster de Blogg.org...  Le plus léger que je peux faire, c'est 90 ko et des poussière... 

    Et comme c'est un giff animé, je n'arrive pas non plus à la publier tout court, le site ne reconnaissant apparement pas le format.

    En passant par l'insertion d'image, voila ce que ça donne... en espérant un jour la retrouver sur Blogg.org

    Bannière


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  • La police antiémeute a fait usage, dimanche 6 mars, de matraques et de gaz irritants contre les manifestants réunis à Istanbul pour célébrer la Journée des femmes.

    Ces féministes, ce qu'il leur faut, c'est un bon coup de trique ! Heureusement qu'il y a des hommes galants près à proposer leurs services...


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  • C'est dingue, cette angoisse de la page blanche qui m'étreint. J'ai plus envie de rien raconter. J'en arriverais même à avoir envie de raconter mes histoires d'enfances et pourquoi je porte sur le bras quelques très légères cicatrices, traces de coupures plus marquées pratiquées au tessons de verre. Mais bon, ça serait presque indécent (dé vingt ? Humour de rôliste) Et je ne suis pas sure que cela intéresserait grand monde...

    Il se passe pas grand chose dans ma vie. Enfin, pas grand chose de nouveau. J'ai pas eut de réponse aux lettres envoyées même lorsque j'avais téléphoné auparavent. J'ai bien eut la confirmation du centre des concours de la FPT qu'ils avaient reçut mon dossier dans les temps, une bonne chose de faite. Aucune nouvelle par contre de la commission d'assimilation des diplômes. Ouais, en France on ne statue pas sur les équivalences entre votre diplôme et un diplôme français, on assimile votre diplôme direct...  J'ai mis quelques temps à comprendre qu'il s'agissait d'assimiler mon diplôme, parce que le nom de l'instance, c'est "Commission d'assimilation"  J'en rit encore.

    Quoi de neuf sinon ? On me propose du Viagra à tire l'arigot. Je sais pas qui leur a dit que je n'avais pas d'errection stable et satisfaisante ni que mon pénis avait besoin d'être enlarge...  Il aurait peut-être du mentionner un certain détail chromosomique (et anatomique également) qui fait le leurs efforts commerciaux sont promis à un échec cuisant.

    Journée de la Femme il y a peu, l'occasion d'entendre dire encore et toujours que "Ah non, ces féministes bouffeuses d'hommes, elles font chier, moi je n'adhère pas du tout, et je vois pas de quoi on se plaindrait ! Marre de ces gonzesses qui se croient supérieurs aux hommes !"  Ce genre de commentaires m'auraient fait hurler il y a quelques années. Maintenant je me contente d'en contempler la profonde ineptie en méditant sur la persistance de certains mythe.

    Et j'en arrive au titre de mon article.

    Les Amazones, tout le monde les connait, ce sont ces femmes farouches qui tuaient leurs enfants mâles. Les représentations ancienne les présente vétues à l'orientale, avec des pantalons et des bonets phrygiens. Excellentes archères et cavalières, elle se sont prises quelques monumentales raclées face aux grecs, mais ça c'est juste parce que de tout les peuples de la Méditerranée, les Grecs sont les plus civilisés, les plus beaux, les plus forts. 
    La légende place leur pays sur les bords de la mer Noire, là où plus tard - mais de toute façon, toute époque se situe après les temps légendaires - là où plus tard vivront des peuples nomades, excellent cavaliers, aimant l'or, excellent archers aussi. Ils ont laissé leur trace dans le paysage : les colines qui crèvent l'horizon immensément plat ce sont leur tombes. Et en étudiant le contenu de l'une d'elle, on c'est apperçut que l'homme qualifié de guerrier n'en était pas un. Enfin, c'était bien un guerrier cavalier, il en avait tout l'équipement et aussi les marques d'une longues pratique de la cavalerie imprimées dans ses os. C'était juste une femme. En examinant plus attentivement le sexe des corps retrouvés, on a constaté ainsi qu'une proportion non négligeable de "guerriers" étaient en fait des "guerrieres" Aucune trace de la mutilation du sein ni de massacre de mâle. Mais pour un grec de l'époque d'Hérodote, il était tellement inconcevable qu'une femme puisse être autre chose qu'une matrone filant la laine cloitrée au gynécée qu'il en a fait des vierges de la catégorie "farouche" protégeant leur pucelage de la façon la plus radicale qu'il soit... 

    On a longtemps rêvé aux Amazones et lorsque le mythe rentre dans l'histoire il en semble presque fade. Il restera toujours les amazones du royaume de Dahomey, la garde d'élite du roi entierrement constituée de femmes...  Enfin.

    Aujourd'hui encore, on fantasme sur l'Amazone : la femme battante qui ne veut pas de mec, qui les méprise, la féministes arracheuse de couilles...  Celle qui croit que le mec est forcément inférieur, cf. plus haut. On en entend beaucoup parler, on ne l'entend quasi jamais parler. Dans les revendications féministes d'aujourd'hui comme d'hier, de quoi parlait-on ? De partage des pouvoirs et d'égalité des droits. Que ce soit le droit de vote ou la possibilité de devenir pdg d'une multinationnale sans avoir à prouver que non, on est pas passée sous le bureau pour cela.  Le droit tout simple de ne pas avoir à se faire insulter ou de redouter qu'on se charge de vous corriger lorsque vous vous balader tard dans la rue ou simplement que vous sortez de chez vous. Il n'est pas question de restreindre les libertés de l'homme, mais de faire que ses droits s'étendent aussi à sa compagne, en intégralité.

    Si les féministes détestaient les hommes et ce qu'il représentent, je crois qu'on aurait trouvé un équivalent local du burqa pour empécher les hommes de venir nous pourrir l'existence par la vue de leurs molets velu, de leurs lèvres hérissées de poils mal rasé, et du fumet délicat de leurs aisselles...  Oui, c'est pas un portrait très plaisant, oui votre mec ne ressemble pas à cela, le mien non plus...  Ou alors il se soigne. Mais bon, quand on veut diaboliser une créature vile et perverse, on commence pas à lui trouver des excuses. 
    Au passage, on interdira la masturbation, parce que cette holocauste de petits spermato, c'est ignoble ! (cf dernier discours du Pape où il a comparé le mariage gay à une marque laissée par Satan sur la moquette, faudrait lui apprendre à utiliser le paillason, et le recours à l'avortement à l'holocauste. Oui, celui de 40-45.)

    Quand à dire que la situation actuelle est idyllique, j'en suis ravie pour celle qui a cette impression, je ne suis pas certaines que toutes peuvent affirmer avec satisfaction la même chose, même en notre joli pays. 
    Bien sur, on peut toujours affirmer que les problèmes apparaissent dans les populations d'origine émigrée, parfois même pas naturalisés, qui refusent obstinément de comprendre qu'on n'a pas le droit de fliquer sa soeur et de lui demander des comptes sur ses moindres fréquentations, ou que l'excision des petites filles est non seulement mutilante et dangereuse pour la santé, mais aussi interdite.  Mais il n'y a pas que dans ces groupes que des femmes trinquent. Et je ne pense pas que le flic hésitant à prendre la déposition de la femme venue se plaindre d'une tentative de viol conjugal soit un cas extremmement rare...  Le fait est que si les femmes ont des droits égaux à ceux des hommes, ceux-ci ne sont pas encore respectés d'une façon très suivie.

    Je voudrais que cela change. Pour toutes et partout dans le monde. Je ne veux pas que mon ami perde ses libertés.

    Finalement, j'en avait des choses à dire.


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