• Hier, Londre remporte la place de "ville qui aura le plaisir de dépenser plein de thune pour accueillir les jeux olympiques"

    Paris est super décue, ne comprend pas, soupçonne des ententes à la limite de la légalité, des tractations de couloirs entre membres du CIO et délégation Londonienne ainsi que pas mal de copinage.

    Paris est super déçue...

    Aujourd'hui, au moins 7 explosions dans les transports en commun de la ville en pleine heure de pointe, et un bilan qui oscille entre 2 et 50 morts (sans parler des blessés qui ne doivent pas se compter sur les doigts d'une mains)

    Que le Français soit mauvais perdant, on le savait déjà. Mais là... Là... Ca frôle le pathologique !


    3 commentaires
  • Hier donc, je m'improvise hopital de campagne pour petit merle en détresse. Ou plutot je m'improvise ambulancier, le petit merle ayant fini par attérir dans une cage de Birds Aid.

    La présence soudaine d'un petit merle à la maison n'a certainement pas du échapper au chat, qui est venu roder autour de la cuisine puis est venu rappeller son existence en tournicotant autour de moi et de ma chambre, à minuit et quelques. (Un matou adorable et nocturne qui n'a pas du comprendre certaines particularité des horaires..., contrairement à ce qu'on pense, a très bien pigé les horaires humaines : la nuit, c'est le moment où on est sur de trouver quelqu'un dans les chambres !)
    Bref. Le chat donc a considéré la chose d'un oeil interressé. Mais impossible de décrypter sa pensée. Sans doute l'espoir d'un petit cadeau à plumme vite déçu.

    Mais le chat est grand prince, et si je lui apporte un merle, même s'il ne peut pas le manger, il me retournera son cadeau.

    Merci, le chat, pour cette souris morte qui m'attendait sur la dernière marche avant le pallier de ma chambre, le nez posé sur la plinte, semblant attendre mon arrivée avec la patience de celle qui a désormais tout le temps, le sien s'étant écoulé.

    Merci !


    votre commentaire
  • "On devrait chaque jour apprendre quelque chose de nouveau"

    Maude in Harold et Maude


    Adoption !

    Aujourd'hui j'ai appris à tenir un merle en main. Un petit merle brun au grand bec et à la moue triste qui tentait des explorations des alentour du nid. Un petit aventureux qui escomptait que celles-ci se poursuivraient toujours et qui a réalisé trop tard que les feuillages, c'est comme le nid : ça a une fin.

    Battant follement des ailes, trop courte, cette petite boule de plumes duveteuses qui se transformaient doucement en véritables plumes aux filets serrés, n'a réussi qu'à ralentir sa chute et atterir en catastrophe sur les dalles du trottoir. Entre maison et voiture.

    Peu de chance qu'il vive longtemps, entre les chats errants, les chiens en laisse et les voitures, sans nul endroit pour se cacher, alors que son nid était à 2 m 50. Aussi je l'ai acculé contre une façade, sous le regard vaguement narquois de gens qui voulaient bien donner des conseils ou assister à la manoeuvre, mais ne pas s'y impliquer.

    Et me voila avec en main une petite chose qui piaille à plein gosier dans ce language mélodieux qui est celui des merles. Attention, pas les belles roucoulades du coucher du soleil qui donnent à nos soirées une athmosphère mélancolique mais celui vitupérant du merle rageur. Avec mon index à portée de main, il a au moins eut quelque chose sur laquelle passer sa rage. L'oisillon devait avoir faim. Moi je me retrouvait en train de cogiter à toute vitesse avec en main une chose fragille que je n'osait trop serrer, que j'avais peur de maltraiter, et qui profitait de la cage lâche de mes doigts pour tenter de s'evader en battant des ailes tant qu'il pouvait.

    Que faire ? remettre l'oisillon dans son nid ? La meilleure solution, s'il voulait bien y mettre un peu du sien. Contrairement aux mamifères, les oiseaux n'ont aucun problème avec les petits qui ont été manipulés par des gens et acceptent de continuer à les nourrire. Mais pour cela, il fallait atteindre le nid. L'oiseau était déjà grand, j'aurais pu le soigner moi-même, m'en faire un ami, le voir grandir... Oui mais le chat ? Le chat n'en aurait fait qu'une bouchée, serait devenu fou, l'aurait tellement effrayé qu'il en serait mort. Et puis pour cela, il fallait arriver jusque chez moi, avec ce petit protestataire dans les mains.

    La première personne que j'ai abordée pour lui demander secours a prétendu ne pas habiter la rue... pour s'engoufrer dans une maison à 5 metres après m'avoir distancé de quelques grandes enjambées. Le seconde a relevé le nez de son saut de javel la croix et a été me chercher une chaise dont je me suis servie pour tenter de remettre l'oisillon dans son nid.

    Je n'ai fait qu'un seul essais, l'arbre était trop haut, l'oisillon n'a pas attrapé de branche et est tombé immédiatement sur la rue, pour courrir sous une voiture. Je l'ai récupéré trois voitures plus haut, réfugié dans un enjoliveur, après m'être à moitié couché sur le bitume mouillé. Quand je l'ai vu disparaitre sous les voitures en stationnement, lieu que je sais être le petit boulevard des chats en maraude, j'en aurais pleuré de dépit et d'angoisse, j'ai eut peur de ne jamais réussir à le rattraper et de devoir l'abandonner là au sol, si vulnérable. Un triste terme pour ma belle entreprise. Aussi, lorsque je l'ai récupéré, je n'ai pas fait de second essais.  

    J'ai donc reporté sa chaise à cette brave personne, et j'ai pris le chemin le plus sensé, celui du vétérinaire à deux rue de là. Heureusement que j'étais dans mon quartier et que je connaissait l'adresse.

    J'en suis ressortie une demi-heure plus tard, guère plus, avec en poche une seringue, en tête quelques conseils et tenant d'une petite cage à rongeur dans laquelle mon poussin boudait en toisant le vaste monde. Qui le regardait en échange avec attendrissement. Ou bien était-ce moi dont on admirait le grand coeur ? Dorénavant, je saurais comment attraper un oiseau, paume sur son dos, l'index et le majeur de chaque coté de sa tête, l'annulaire, l'auriculaire et le pouce se refermant sur son ventre, les ailes bien plaquées contre le corps, sans serrer.

     

    Adoption ?

    Arrivé chez moi, il m'a bien fallu admettre que s'occuper de ce genre de bestiole n'est pas des plus simples.

    Faire de la bouillie à l'aide de la patée du chat pour l'administrer à la seringue était loin d'être évident. Finalement, j'ai opté pour le pinceau dont je péchait un peu de bouillie pour l'enfourner dans le bec de l'affamé, qui se refermait illico sur sa prise et dont je devait extirper un pinceau fermement maintenu par deux petites tenailles en cornes. Non pas que celles-ci soit bien forte, mais comment savoir si je ne risquait pas de blesser sa langue ? Et quelle quantité donner ? Est-ce assez, un ration grande comme l'ongle de l'auriculaire administrée en deux fois ou bien est-ce ridiculement peu ?

    Au passage, le piaf en a profité pour faire la démonstration de l'étendue de ses poumons, pour tenter une évasion de plus et retapisser une bonne portion de cuisine (et de son plumage) de petites spiquelures de bouillie, à force de secouer la tête. Ce qui a bien sur rameuté le chat, ce grand escogriffe qu'un rien intéresse, surtout si cela peut se manger et mieux encore, si cela peu amuser avant de se manger...

    Et puis je sentais bien que mes parents étaient moyennement enthousiasmés...

    J'ai finalement composé le numéro du Centre de revalidation pour animaux handicapé de la Hulpe, et j'ai décidé de l'y amener le soir même.

    Conclusion

    Désormais, il se retappe une santé dans un cage emplie d'autre bébés merle à différents ages mais encore incapable de voler, dans une nurserie qui tient un peu de l'arche de Noé, où les oisillons corneilles voisines avec les oisillons mésange, où des tas de pigeons dorment placidement tandis que des corneilles de bonne tailles tendent des bec démesuré à l'individu qui s'attarde, histoire de lui faire comprendre ce qu'on attend de lui.

    J'aurais aimé m'en occuper, le voire grandir, le voir voler, le voir revenir, l'entendre chanter. J'ai envie depuis si longtemps d'un oiseau qui viendrait se poser sur mon épaule, fureter dans mes cheveux, piauler un brin... Mais être maman merle, cela n'est pas trop difficile mais n'est pas non plus très évident. Aussi je me consolle en me disant qu'il est entre de bonne main, et que de toute façon j'aurais détester me retrouver l'épaule inondée de fientes blanchâtres.


    Il sont trop vert, dit-il, et bon pour les goujats

    La Fontaine


    2 commentaires
  • Lledelwin dit :

    Sinon à part cela l' *** m'a répondu

    Martin dit :

    déjà ?

    Martin dit :

    ils ont dit quoi

    Lledelwin terug naar Brussel dit :

    "nous ne sommes pas en mesure de proposer un emploi permanant par contre nous recrutons éventuellement des guides auxiliaires pour présenter nos visites guidées de Bruxelles. "

    Lledelwin terug naar Brussel dit :

    "Cette activité requière certaines compétences en histoire (....) comme vous correspondez à ce profil, je vous recommande de suivre, dans un premier temps, l'une de nos visite afin de vous familiariser avec le travail de l' ***(...)

    "Lledelwin terug naar Brussel dit :

    enfin, si cette activité vous intéresse, veuillez prendre contact avec Mme J.P. afin de fixer rdv en vue d'un entretient

    Martin dit :

    c plutôt bien non ?

    Lledelwin terug naar Brussel dit :

    ouip

    Sauf que c'est le lendemain du soir ou mon chéri est repartit et qu'aujourd'hui j'ai autant d'enthousiasme que le soleil a d'énergie à briller et à dissiper la couche de vilains nuages qui puent, ignoble, dégueu, froid, beurk. Aucune énergie, en somme.

    Faut aussi que j'aille pointer.

    Passionnant...

    Je sens que je vais aller faire une razzia dans les anti dépresseurs pour réagir comme il se doit à la bonne nouvelle qui vient de me tomber de la boite au lettre. En six mois à Paris, j'ai jamais eut une réponse aux lettres envoyée. (Les deux dernières lettres comptent pas, c'est pas moi qui les aient ouvertes)

    Bon bon bon... alors alors, les Anti dépresseurs si je me souvient bien sont rangé sur la seconde étagère de l'armoire de la cuisine...  Mon flair m'indique que...  OUI ! Côte d'Or !


    5 commentaires
  • En fait les zanimos c'est comme les amis : ça va, ça viens. Sauf qu'il est plutot rare de voir une amitié qui s'est carapaté revenir.

    Et si l'Internet favorise la rencontre avec des gens qui sont loin et avec qui l'on aurait certainement jamais passé tant de nuits blanches à parler de tout de rien et un peu des sujets tenant à coeur, il ne rend pas ces "amitiés" plus solide pour autant bien du contraire.

    C'est encore une belle lapallissade que voila, un truc aussi évident que le nez au milieu du visage pour n'importe quel internetien un peu avertit. Un truc que tout le monde, moi la première, devrait connaître.

    Il n'empèche, je ne m'y habitue guère.

    Les autoroutes de l'information sont comme n'importe quelle bande d'asphalte : plus on va vite et plus le crash est violent.

    Finalement les chemins de traverses lents et agréables ont encore de long et beaux jours devant eux.


    4 commentaires