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Grosse fatigue
Je rentre en titubant, il est trois heure du matin bientot, cela fait une semaine que cela dure... Pas de lune, il fait froid.
Je suis assise dans ma chambre, toute lumières allumées, et pourtant il fait sombre. Les escaliers craquent, la maison dort, sauf moi. Et mon PC.
Je suis brisée de fatigue, mais ne dormirais pas avant une heure. Comme chaque nuit depuis une semaine.
Etrange anorexie du sommeil : la fatigue devient un plaisir, la privation une présence qui empli les journées...
Repousser l'instant du coucher, n'est-ce pas repousser l'instant où il faudra bien accepter la possibilité d'une nouvelle journée demain ?
(et puis j'ai pas mon doudou en chair, taille humaine, à serrer dans mes bras quand je m'endors !)
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