Par
Lledelwin dans
Poésie et (sans) sonnets le
11 Octobre 2004 à 22:37
Un petit moineau, tout petit, dans son nid
Regarde chaque matin passer le fier héron
Et crie, de toute la force de ses petits poumons,
Suivant des yeux l'oiseau jusqu'au ris
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...
Lorsque tombe le soir et que s'en revient l'échassier
Passant devant le nid de son vol lent et majestueux
le chetif passeraux recommence, comme un furieux
d'hurler sa rengaine frénétique à plein gosier
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON !
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...
Le fier oiseux, las de cette ode peu harmonieuse
Et qui à ses oreilles commençait de devenir ennuyeuse,
Sur la branche où pépiait passionément sa groupie,
se posa, replia ses ailes et sentensieusement lui dit :
"Héron, héron, petit, pas tapon"
et ce n'est pas fini, car la même blague existe aussi en version Fantasy, inspirée par l'oeuvre de l'immortel Tolkien, qui en se moment même fait des bonds de carpe dans son tombeau, allez comprendre pourquoi.
Tout les matins, dans le chateau de Rivendel
Caché soigneusement derrière un buisson
Un hobbit, en route vers la LothLorien
S'extasie au passage du fier Elrond
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...
Tout les soirs, sans aucunne crainte du ridicule,
pour saluer le coucher du noble être,
n'ayant rien fait d'autre qu'attendre, peut-être,
à plein poumon, il hurlait, l'animalcule.
TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON ! TAPON...
Las de cette hommage peu harmonieux,
à côté de l'alfeling, le roi de ses lieux
en rammenant ses robes s'assit
et de sa voix enchanteresse lui dit :
<< Elrond, Elrond petit, pas Tapon >>