• Durant longtemps, j'ai écrit mes pensées dans un petit carnet spiralé, à couverture rouge.  Je n'avais pas donné de nom à ce journal, mais si j'avais du lui en donner un, je l'aurais appeller non pas "journal intime" mais "journal de bord"  Le journal retraçant une traversée immobile, où l'issue du voyage est incertaine, où le but est de traverser la mer, sans savoir où l'on débarquera... 
    J'y ai consigner mes états d'esprits, mes angoisses, mes questions, mes rêves aussi, espérant ainsi garder la trace de mes errances mentales comme autant de preuve du trajet accomplis. 

    Puis, pendant longtemps, je l'ai égaré.  Je savais où il devais se trouver, mais dieu sait quelle raison, peut-être tout simplement que je ne cherchais pas, je ne le trouvais plus. 
    Et cela me donnait l'impression amère de passer à coté de moi : de rater l'occasion d'enregistrer sur-le-champ et sur papier mes états d'âme. 

    Maintenant que je l'ai retrouver, je ne m'y retrouve pas.  Ces mots que j'y ai couchs ne me parlent plus.  Je les ai relus, mais ils n'éveillent aucuns échos en moi.  Rien.  Plus rien.  Et je ressent l'dée d'y coucher mes impressions comme une corvée plutot qu'une tache appaisante, alors que sa fonction était de m'offrir un apaisement au travers de l'écriture.  Il me semble maintenant qu'il y a trop de choses à expliquer qui n'ont pas été écrites, trop de vide et de trou, pour que je puisse reprendre la plume et que cela ait un sens. 

    Je ne suis pas de la race qui tient un journal intime...


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  • On ne mesure la valeur d'une chose que lorsque l'on en est privé. 
    On ne mesure l'importance de l'interet que lorsque le fournisseur d'accès tombe en panne... 
    On ne mesure son impuissance que lorsque le modem et le routeur font soirée disco entre eux et que l'on est pas invité ! 

    En revanche, lorsque l'on gagne une bataille dans l'éternelle guerre de l'être humain contre l'électronique rebelle, quelle revanche !  Quel fiert sentiment de victoire légitime !

    I'm back


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  • J'avais prévu depuis quelques temps de parler de moi.  J'y arrive pas.  Suffit que je prenne cette décision, et tout les mots se bloquent.  Il est infiniment plus simple de parler de choses et d'autres, de trucs futiles, de trucs peu important, que de parler de soi. 

    Et de plus, il ne m'arrive pas grand chose de passionant ces derniers temps qui pourrait me servir de support à délire. 

    Mes états d'âme me sont cachés.  Je n'arrive pas à les déceler, les mettre en lumière.  Comme la recherche d'un trésor, comme l'interprétation des rêves, c'est un travail délicat et fastidieux.  Et qui demande du temps. 

    Or le temps me fuit.  Il ne me semble jamais disposer d'asser de temps pour toute les choses que je dois faire et qui ne me font pas envie le moins du monde !
    Ou bien est-ce moi qui ne prend pas la peine de prendre le temps ?  Préférant me confier à un plan de vol déterminié à l'avance par ce que je crois être le mieux, plutot que de m'arreter et de réfléchir à ce que je désire vraiment. 

    Et je zig-zaguait perpétuellement entre deux extrèmes : un stakanovisme tout soviétique ou un laisser-aller général et fataliste.  Si un jour on établis la distinction de l'étudiant stressé du mois, je réclame la palme à vie !

    J'ai fini par décider de prendre les choses un peu moins à coeur...  Demain, j'ai un nouvel examen...  J'ai préparer un petit quelque chose, mais ce n'est pas fort conséquent...  Et finalement, je m'en fiche.  Je ne veux que la paix. 

    Je ne désire qu'une chose aussi : en avoir fini avec mon lieu de stage de juillet, ce que je présent ne pas être pour aujourd'hui.  Et cela me saoule copieusement.  Non content de me demander de refaire un travail que j'avais déjà accomplis et informatiser, ils me demande maintenant de leur fournir un exemplaire de mon rapport, "pour avoir un feed-back sur la façon dont est perçue l'institution"  Très mauvaise, mais je me vois pas le balancer comme ça dans la face du directeur... 

    Ensuite, j'aimerais souffler, prendre des vacances mentales, mettre un écritau "absent" devant mon cerveau...  Mais pourrais-je le faire ?

    Pour toutes ces raisons, il risque donc d'y avoir quelques ralentissements


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  • Je suis épuisée. 

    Journée riche en émotion. 
    Me suis pointée sur le campus avec du retard sur mon horaire d'exam, et certaine de me viander.  A vrai dire, ça m'aurais guère supris, étant donné que je m'étais contentée de lire avec attention les deux plus gros chapitres de mon cours. 

    Je me suis perdue dans les couloirs du bâtiment ou se trouvais le bureau du prof me faisant passer l'exam.  Aller-retour entre les étages, mes valves, les ordinateurs de la bibliothèque pour trouver le N° du bureau du prof... A défaut, j'ai trouvé son numéro, mais décrochait pas. 

    Finalement, sur la suggestion d'un prof sympathique de préhistoire, j'ai été trouver le secrétariat de la faculté de SOCO.  Le chemin jusqu'au bureau du prof était un poème.  Thésée serais horrifié devant le batiment de SOCO (dit aussi bâtiment H) du campu du solboch... 

    Tête du prof qd je me suis pointée avec une heure de retard, et que j'ai expliqué que je m'était royalement perdue. 

    Examen réussi en beauté. 

    Contente

    -Stop-


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  • J'étudie !  Oui, je sais ça fait une semaine que je dis ça et on a pas vu le résultat.  Entendu parler de la Méthode Coué ?  Moi aussi.

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