• ... La bourde du conseiller en communication ! 
    Comment a-t-il pu se laisser convaincre que c'était le moyen le plus adapté pour séduire l'électorat le tenir au courrant des problématiques de ce jour ? 

    Le blog de D. Strass-Kahn

    Merci à l'ami qui m'a transmis cette adresse, et bienvenue à lui dans le petit monde refermé, infiniment pervers et mal...  comment ?  Ca fait too, much ?  Ah bon ?  Damned...

    Sinon, j'ai réussi mon examen de micro-informatique. Dans des conditions absoluments illarante : comme le local était occupé, je l'ai passé dans le couloir. Rarement il y eut examen plus public que celui-là. Au fait, lecteur, si tu passe sur ces pages, laisse un petit mots, ça ne me déplairait pas.

    Petit extrait d'une conversation entre amies :

    - T'as des rôlistes qui sont tellement dans leur trip que ça frôlle le cas psychiatrique...  Quand j'étais à T... je connaissait une fille qui s'était fait offrir un cerceuil et qui dormait dedans ! Mais les parents aussi avaient un problème : offrir un cerceuil comme lit à leur gamine..." 

    - Pourquoi pas ?  C'est un investissement à long terme..."


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  • C'était déjà il y a une semaine. Ce vendredi, c'était mon dernier jour à Paris, mon dernier jour à réviser chez mon namoureux, avant mon retour dans mes pénates...

    </fonte= tahoma?="" />C'était un jour tristounet, un jour de déprime... 
    Le temps était maussade, le ciel voilé, le jour filtrait péniblement à travers les vitres de la large porte-fenêtre du balcon...  et moi, assise devant mes cours, je révais de trouver autre chose à faire, de préférence d'intérêt général.

    Car mon namoureux, qui vis seul avec une chatte inquiète, n'est que moyennement passionné par les tâches d'entretient de son chez-lui. J'avais déjà récuré la cuisine, la salle de bain, extirpé le calcaire inscrusté dans l'inox et le carrelage et éradiqué les colonies de champignons pulullant dans les recoins de la salle d'eau, mal aérée

    -  En fait, ton namoureux vis comme un stroumphf..."

    -  ... ? "

    -  Dans les champignons. "

    Là, je ne savais plus trop que faire, je m'ennuyais, en regardant le ciel gris par la fenêtre...   La fenêtre ?

    -   Mais les carreaux sont dégueulasses ! Les vitres sont couvertes par la poussière soulevée par le trafic des voitures ou déposée par la pluie... Pas étonnant qu'il fasse tout gris, m'en vais te nettoyer tout ça, et faire une surprise à mon namoureux !

    Equipée sommairement, je me mis au travail avec allégresse, et sans réfléchir d'avantage, je claquai la porte coulissante afin de pouvoir entièrement la savonner.</span />

    C'est alors que j'entendis un petit bruit de fort inquiétant augure : un simple déclic...  "Clock" 
    ...C'était la poignée qui venait de se rabattre, refermant la porte vitrée, et me coinçant irrémédiablement à l'extérieur. 

    Imperturbable, je continuai de mouliner des bras et de l'éponge.  Jusqu'au moment où il me fallu affronter la terrible réalité : il était 11 h 40, soit 6 h 30 avant le retour probable du maître des lieux, et j'étais coincée sur trois mettre carrés de balcon ! 

    - Merde ! Mais y a pas de poignée à l'extérieur sur cette fenêtre ???  Et mon GSM est à l'intérieur !  De toute façon, la batterie est morte et j'ai plus de crédit d'appel...  Demander à un passant de prévenir mon namoureux ?  Bonne idée mais...  mais je connais pas son numéro de portable !  Essayer de prévenir un passant, lui donner le code d'entrée, l'étage pour qu'il vienne m'ouvrir ?  J'aime pas ça du tout et...  et j'ai verrouiler la porte tout à l'heure, après que mon copain sois partis, pour être sur qu'elle reste pas ouverte !!!  Merde !!!  Tu va t'ouvrir putain de fenêtre ???"

    J'ai tenté de forcer la porte en insérant les phalanges dans la rainure et en tirant, avec plus en plus de rage et de désespoir, j'ai réussi qu'à m'écorcher. 

    - Meeeeerdeuh !>>

    Découragée, je me suis assise sur l'appui de fenêtre...  Riche idée : il dégoulinait d'eau !  Me voila donc trempée, affamée, frigorifiée... et pas mal mortifiée de ma situation ridicule. 

    Un grattement...  C'est la miniature de chatte, peureuse et agressive comme pas une, qui me contemple de ses yeux dorés et qui gratte comme une folle à la fenêtre. 

    -      Oh tient, tu es dehors ?  Moi aussi je veux !  Ouvre !  Mais ouuuuuvre, moi aussi je veux sortir ! c'est fermé ?  Qu'est-ce que tu fais dehors ?  Je veux sortir ?  Le téléphone sonne sans arrêt, c'est agaçant !  Laisse-moi sortir, ouvre la porte ! Elle a bougé ! Elle a bougé, ne le nie pas, je l'ai vu, mais ouvre, utilise tes doigts, j'ai que des griffes, le verre ne cede pas, mais je gratte, je gratte, je gratte !  Oh ne peux-tu pas comprendre que je veux sortir ?  Pourquoi tu t'assied ?  Tu met ta patte sur la vitre, comme moi ?  Je peux l'attraper ?  Ah non, je peux pas, il y a la vitre...  Tu veux aussi ouvrir la porte ?  On est deux à gratter ?  Mais enfin...  Oh je renonce, je retourne me coucher, je sortirai quand mon maître, mon aimé, mon vénéré maître sera de retour, ce soir... "

    Et la voilà repartie...  Elle va revenir trois ou quatre fois, mais la porte restera toujour fermée.  Le téléphone aussi sonne trois ou quatre fois...  C'est mon namoureux certainement ! J'ai soudain cessé de répondre sur IRC et sur MSN, les gens se demandent où je suis disparue, et l'un deux en particulier s'inquiète...  J'espère qu'il s'inquiètera assez pour rentrer...  Je ne veux pas attendre six heure dehors !  Mc Gyver s'en serait certainement sortit tout seul, mais moi, je n'avais pour tout outil que des jardinières de fleurs...  Pas l'idéal ! 
    Au pire, je pouvais briser la vitre d'un grand coup de géranium, mais... 

    - Merde, on casse pas une glace qu'on vient de se faire chier à laver quoi ! Et puis c'est super grand, c'est du double vitrage, je risque de me faire super mal et douée comme je suis, je vais au moins m'égorger, yaura du verre partout, la note de vitrier va casquer ferme"

    C'est alors que, tel un chevalier sur son fier destrier bleu (parce qu'une moto blanche c'est vachement salissant et dégueu, et que bleu roi c'est mieux et tout aussi princier, vu qu'il y a "roi" dans le nom), arrive mon namoureux.  Il s'attendait à me trouver inanimée au fond de mon bain, ou gisant dans une marre de sang, déchiquetée à mort par le chat...  et m'a trouvé en larme, assise derrière la vitre fermée du balcon, avec un petit chat miniature tout gris montant la garde.   

    Je m'attends à ce que dans 10 ans, il se foute encore et toujours de moi, qui me suis enfermée dehors en nettoyant les carreaux. 

     Le soir même, je m'entaillais le doigt avec un tesson de bouteille...  Nouveau motif d'hillarité de mon ami, qui s'attendait à me voir pisser le sang, un doigt à moitier déchiqueté, et ne découvrant qu'une entaille tout ce qu'il y a de plus banal... 
    - Mais ça faisait quand même vachement mal !  Zut-heu>>

     Samedi matin, flash info

    - Trois personnes ont gagné au Loto et se partagent la super gagnotte du Vendredi 13, qui s'élevait à 15 millions d'Euro...  >>

    Mince !  Je suis pourtant pas supertitieuse... 

    J'aurais du jouer !

     


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  • <color=blue />M***dit : Tu sais pas t'empecher de le trouver moche

    M*** dit :  ...Merde

    M*** dit :  je parle belge

    </color />

    Mwahahahaaaa ! 

    Notre plan fonctionne, nous allons anhihiller cet orgeuilleuse nation, tant qu'ils
    regardent pas par ici, et les amener à reconnaitre notre génie supérieur,
    les absorber, les phagociter ! 

    Déjà, nous contaminons leur langage avec nos expressions bien particulière,
    ensuite, leur faire croire que les mots de patois glissés dans leurs conversation
    leur ont toujours été famillier... 

    We are the B(elgian)Lorg ! 

    Ceci était un extrait de Star Trek qui ne sera heureusement, jamais diffusés sur nos écrans
    (manquerais plus que cela fasse capoter tout le plan d'invasion)


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  • J'aurais autant aimé éviter ce genre de post...  Mais les choses étant ce qu'elles sont, je vois pas pourquoi je me priverais d'exposer mes dols.  

    Cette année fut mon annus horribilis.
    Deux épisodes sentimentalement atroces, un sentiment de trop-plein, de mal être, arrivé à son paroxysme, fait d'accumulation de petites et de très grosses choses, des insomnies, un chagrin diffus et constant, des troubles du comportement alimentaire aussi marrant que de l'hyperphagie avec tendance à l'anorexie (vomir, vomir ses repas, ne plus trop manger...), des automutilations, l'envie de mourir...

    Bref, une chouette dépression en vue.
    Mes cours me désespéraient, je n'y étais pas à l'aise, je ne m'y sentais pas bien, j'ai laché prise, je n'ai pas passé la première session d'examen, et j'ai pas mal raté de cours du second semstre...

    Un mot d'explication : dans ma faculté, les cours se donnent sur deux semestres, qui s'achèvent par un examen. Si des résultats sont en dessous de 10 (ou s'il n'y a pas trois cote en dessous de 12) alors on se rammasse une seconde session.

    Je me suis redressée, j'ai lutté pour ne pas tout lacher, j'ai lutté pour me refaire une ch'tite santée mentale, j'ai suivi une thérapie, j'ai repris les cours, j'ai bosser des cours que j'avais jamais suivis pour réussir mes examens, maintenant, je suis en train de me farcir une seconde session bourrée de matières totalement réjouissantes, telles que la comptabilité, et les principes de gestion et d'organisation...  et j'ai deux raport de stages à remettre. Deux stages que j'ai fait, pour lesquel j'ai encore des trucs à faire, mais je les ai fait ! Même si l'idée de planter mes études ne me plonge plus dans des affres d'angoisse sans fond, je tenait à finir cette année, la preuve que je m'en sortait, malgrés tout !   

    Maintenant, je constate que pour un cours, j'ai zéro d'office : pas assister au travaux pratique.

    "remarque importante : tout étudiant se trouvant empéché de remettre une analyse écrite avant les scéances de cours doit en avertir par écrit le titulaire du cours qui conviendra avec lui d'un mode d'évaluation alternatif. En cas d'absence de notification préalable, il sera attribué une coté nulle pour cette partie de l'évaluation, qui sera en vigueur aux deux sessions"

    Je suis totalement démontée. J'avais fait l'autruche jusqu'ici, parce que j'ai tendance à stresser et que je pensais avoir d'autres problèmes à rêgler en premier lieu, et me voila, la session à débuter, et j'aurais zéro d'office.

    Tout ces efforts pour en arriver là

    Je voulais finir cette formation, partir, rejoindre mon ami, quiter ma ville... Soit je ne finirai jamais cette formation, soit c'est repossé à dans un an, et je n'en peux plus de repousser ma vie pour dans un an

    Yeah baby yeah

    PS : dol -> dolent, endolori... dol signifie douleur.  Et non pas poupée en anglais


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  • forçat...

    On dit que les vacances sont le moment idéal pour faire une pause dans une année de labeur, pénible, stressante, épuisante...  On dit beaucoup de chose. 

    Après un mois passé dans un endroit absolument délirant, dont l'organigramme à lui seul provoque soit une crise d'angoisse absolue, soit un accès de fou-rire hystérique.  Après un mois de délire délirant, à tenter de piger qui fait quoi, à écouter les ragots et les médisances les plus absolues et à me demander comment on arrive à accumuler autant de rancoeur... 

    Et bien après ce mois, me voici, à la veille d'une sessio d'examen qui se promet d'être tout aussi passionante, et dont je ne vois qu'un seul point positif : il semble que ce soit la dernière de ma vie !  Curieux, il n'y a pas si longtemps, envisager la fin de mes études m'aurait plongé dans des affres d'angoisses, aux portes de la morts quasiment...  D'accord, j'admet que j'exagère un poil.  Maintenant, j'en suis quasiment toute impatiente. j'ai failli écrire que j'étais impatiente de voler de mes propres ailes, ce qui, pour un chaton, annonce de grandes réusites aviaires ! 

    Bref, j'étudie, je stress, dans l'ambition de passer cette session, de ne pas me planter. 

    Le reste de la fratrie (ou sororie, dans mon cas) que fait-il ? exactement pareil : il prépare sa seconde session, et stress. 

    Mes parents ?  ils se lancent dans des travaux d'assainissement de la maison, à savoir repeindre les chassis de fenêtre, histoire que leurs moulures centenaires passent encore quelques hivers...  Sur un coup de tête, comme ça, na.  Y avait rien à la télé, tant pis, on sort la ponceuse, le papier de verre, il nous reste encore du linitop de la teinte voulue ?  Diantre, non ! Mais qu'à cela ne tienne, filons en trouver, mettons un brins d'ordre...
    (Et il est des recoins où cette innocente phrase augurait de travaux aussi sympatiques que ceux d'Hercule dans les écuries du sieur Augias) 
    La maison faisant quatre étages, il n'est pas question de ne pas s'assurer, ce qui tombe bien, nous avons une corde d'alpinisme et un vieux baudrier d'escalade...  suffit de le faire pendre depuis le toit, via la vélux des chambres des filles (en l'occurence, on parle de moi)... 

    Etudier dans une ambiance de mini chantier, c'est top délire ! entre les vibrations de la ponceuse et les odeurs de dissolvant !  En fermant les yeux, je devrais arriver à m'imaginer en rave, à me shooter à je sais pas quoi.  on a le rythme, la basse, les psychotropes...  A se demander de quoi je me plains.   

    Cela a un petit coté nostalgique...  Non pas à cause des vieilles écailles de peintures que j'ai toujours connues et qui sautent.  A cause de tout ces petits riens chargés de souvenirs et oubliés derrière quelqu'armoires que soudain l'on retrouve, et tant de choses soudains vous rejaillissent au visage.  Voila comment, à midi, je me suis retrouver pleurant dans les bras de ma mère, qui venait de retrouver son blog-papier à elle : le récit de mes premières années, un cahier de bord relatant mon avancée dans les eaux encore tranquille de ma vie.  Il me reste personnellement d'autres souvenirs chargés de sens et d'émotion : un livre sans texte racontant comment nuarbre, l'arbre mort, ressucita grâce à ce cadeau du ciel qu'est la pluie, apportée par deux geais voulant faire leur nid, à la couverture brodée par ma mère... 

    Bon... 

    sinon, en cherchant une image pour illustrer ce poste, image sur le thème du travail harassant, du pauv'forçat, Jean Valjean cassant son caillou, tout ça et plus encore, je suis tombé sur ça, et c'est trop beau pour que vous (oui, vous) chère lectrice, cher lecteur, n'en profitiiez pas :

                          affiche film

     


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