• Les animaux, ça vient ça va... Des espèces que l'on croyait disparuent à jamis d'une région y reviennent subitement.

    En Belgique, le balbuzard, espèce disparue depuis plus de 50 ans (je ne suis pas sure du laps de temps, pour plus de précision ornythologique, voir ailleurs) est evenu et on compte une douzaine de nid. Idem pour la cigogne noire, qui revient nicher. Le faucon pélerin, n'en parlon pas. Il s'est habitué à l'idée de nicher en ville et dans des batiments plus ou moins ancien, de la tour de refroidissseur aux tour de cathédrale.

    Par contre la méduse jaune est aussi revenue sur nos cote pour la première fois depuis 20 ans. Un retour qui entousiasme beaucoup moins, ne fut-ce que parce qu'il s'agit d'un tas de gelatine à filament urticants de 40 cm...

    Ya pas à dire, l'élan écologiste, c'est quand même surtout une affaire de bouille émouvante du pitit nanimôoooo pour la plus part des gens.


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  • Une semaine qu'on en pouvait plus. Une semaine qu'un soleil implacable transformait nos petites villes en des fournaises irradiant la chaleur de chacune de leur pierres. Une semaine à ne pas sortir aux heures chaude, c'est à dire du lever au coucher du soleil, en gros.

    Ca a pris fin aujourd'hui. L'orage tant attendu a enfin crevé la voute nuageuse. Et depuis trois heures, il pleut sans discontinuité. Et si cela tourne comme chaque année, il pleuvra durant le reste de l'été que cela ne m'étonnerait pas. Dans une semaine tout le monde aura oublié le temps si chaud, si pénible, et se plaindra du ciel gris plombé.

    Rien n'a changé en un ans, ici. De retour, j'ai retrouvé des lieux tant de fois traversés, des visages d'inconnus que je reconnaissait. Rien n'a vraiment changé, sauf par petites touches. le gouffre de la place Flagey est toujours un chantier poussiéreux (avec la pluie, ça va devenir bien merdouilleux) un auvent est venu coiffé la station de métro Porte de Namur... Pour le reste, les choses sont globalements à leur places. Ici, la politique Française est une grande inconnue. Villepin est juste un monsieur élégant doté d'un coiffeur original. Et Sarkozy un parfait inconnu. J'apprendrais vite que les hommes politiques sont bien gratinés également en Belgique. Ce n'est pas un monopole du pays de la tartiflette et des pommes dauphines. Malgré toutes leurs conneries professées avec pompes, je ne crois pas qu'aucun homme politique français, et encore moins un type en charge de la diplomatie et des relations internationnales ait réussi à traiter le premier ministre hollandais de Harry potter mâtiné de petit bourgeois.

    Rien à changé vraiment, ni les amitiés qui sont toujours aussi vives et fortes qu'auparavent, malgrés plus de six mois d'éloignement et de rares mails ni le manque d'atomes crochus. Même le chat m'a fait des calins comme si je n'avais jamais été absente tandis que l'éloignement fait paraitre brusquement dérisoire les personnes de peu d'intérêt et leurs plaintes mesquines.

    Même la momie de guèpe n'a pas bougé de son sarcophage de métal.

    J'ai un sentiment de vide qui commence à m'emplir...
    Tu me manque, mon chaton bleu, mon petit coeur.
    Il me tarde de te retrouver, de me retrouver dans tes bras.


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  • Bon, je crois qu'il n'y a plus à se voiler la face : j'ai absolument besoin de nouvelles fringues. Des trucs léger, jolis, qui fassent pas trop cheap, qui fassent pas trop prout prout raie sur le coté, un peu passe partout mais bien typé quand même.

    L'emmerde, c'est qu'en vetement, je sait pas trop ce qui pourrait être qualité de style perso. Un mélange hippie goth punk light peut-être ? Je ne me sens que très rarement à l'aise dans mes fringues, soit j'ai l'impression qu'elles ne reflettent pas ce que je suis, soit les gens se foutent de moi à telle puissance que je me sens mal dedans...

    Enfin bref, j'ai besoin de vetements...  Je déteste m'acheter des fringues, mais faut être réaliste, je perdrais pas 10 kilo en 15 jours... les fameux 10 kilo qui en dépis de toute famine perso persistent à se stocker bien pépère dans mes rondeurs.

    Et pis les vêtements d'hivers en plein été... c'est très moyen !


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  • Malgrés des lettres, quelques coups de fil (dieu de dieu, je hais le démarchage par téléphone, pas la peine de me dire que c'est super efficace, ça fait pas le poid contre ma haine virulente du coup de téléphone...) et beaucoup de mail envoyé à peut près partout ou je pensais pouvoir le faire, mais ni aux musées ni aux ministères, sont déjà ultra sympa au téléphone, j'ose même pas imaginer le sort du malheureux mail qui arrive jusqu'à eux.

    Tout cela pour ça : néant. Ou alors on me répond que désolé, des soucis, des problèmes, un couac administratif, la boite suspend son recrutement pour quelque mois, en espérant que j'aurais trouvé du travail d'ici là, mais sinon, on pense à ma candidature...  Je commençais à me demander si ça ne tenait pas de la façon polie et contournée de me dire que "désolé mais vous ne correspondez pas du tout au poste et on ne recrute pas des gens comme vous"

    Puis je me suis décidée à faire le tour des magazins possédant un rayon librairie et de postuler pour l'été. Un job de vendeuse, grand classique du job étudiant, peu folichon sans doute, mais le beurre ne nait pas par génération spontanée dans les épinards. (Moi je m'en fout, j'aime pas les épinards)
    Sur la suggestion de la mère de mon cher et tendre, je suis donc partie déposer un CV + lettre de motivation aux Galeries Lafayette, au Printemps, à la Samaritaine...

    A la Samaritaine... Qui passe le soir même aux info... Le magazin ferme pour cause de bâtiment vraiment plus aux normes de sécurité.

    Pas possible, je porte la poisse ! J'ai été maudite ! Je suis maudite, je suis une plaie, les esprits me détestent, il y a un féticheur qui a un contrat sur ma tête, mon 'tit bon ange, pourquoi j'ai la poisse ? Y aurait-il une pretresse vaudou qui puisse me délier de ce mauvais coup du sort dans la salle

    Soyons positive : si c'est le cas,  je peux me reconvertire dans le maraboutage d'entreprises rivales et monter un petit négoce illégale et fructueux...


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  • C'était il y a quelques années déjà, et j'y pense suite aux aventures en milieu hospitalier de Baba.

    J'attendais avec une apréhension totalement irraisonnée mais néamoins croissante le moment où l'on m'emmenerais au bloc opératoire pour me retirer les deux broches me cruxifiant la malléole de telle façon que, ressortant des deux cotés de l'os, leurs extrémités me cisaillaient les tendons. En langage simple : bobo.

    Puis ils sont venu. A deux. Sans faire de manière, ils ont empoigné les pied du lit et m'ont balader dans les couloirs, en lit à roulette...  On prend un assenceur assez large pour contenir une armoire normande qui descend tandis que mon apréhension est désormais proche de la peur panique.

    Il fallait quelque chose pour me détourner de ma peur... 

    Et j'ai trouvé :

    Tandis que deux infirmiers venant en sens inverse lancent à ceux qui me conduisent :

    - vous avez déjà mangez ?

    - Non, on va y aller juste après...

    Mon regard bloque sur une pancarte :

    bloc opératoire --->
    <----------cantine

    <---------- morgue


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