• sic

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  • Le Matin : calme plat, pas un coup de fil ne fait greloter le téléphone...

    L'après midi, c'est pareil, calme plat. Il parait que j'ai des amis, ils m'écrivent...  Mais ils ont pas mon numéro de bigniou de toute apparence.

    Midi, l'heure choisie aléatoirement pour mes ablutions, un bouquin à la main, de la mousse jusqu'aux oreilles. Et là, c'est un véritable carrillon.

    Une conclusion s'impose : il y a un mouchard dans l'appartement qui vend des informations sur mon compte. Qui complote pour me faire chier. Le chat ? Tu es où; le chat ?


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  • Dans la série des films dernièrement vu, il y a ce monument d'onirisme que constitue "la compagnie des loups" film s'inspirant d'un ouvrage de

    Rosaleen en est à l'âge des boulversements. Elle a foncé s'enfermer dans sa chambre pour ne plus subir les insultes serpentines de sa soeur et y rêver ton son saoul... Des jouets monstrueux apparaissent dans une forêt enchantée pour y livrer l'insuportable soeur à la horde affamée des loups gris, qui s'empresseront de débarrasser enfin l'imaginaire de la jeune fille de cette soeur belle et parfaite et déjà trop adulte.

    S'ensuit une longue suite de morceau d'un grand tableau, les funérailles de la jeune fille sous les yeux de sa soeur, et toutes les histoires que lui conte sa grand mère et qui toute ont rapport aux loups, métaphore de l'homme, méchant, brutal, sournois, sauvage enfin. Si elle ne veut pas trop y croire, la jeune fille ne peut s'empécher d'y accorder foi et d'accumuler des morceaux de sagesse. La sagesse frustrante et conventionnelle des vieux : se méfié des hommes aux sourcils qui se touchent, ne jamais sortir du chemin, ne pas croquer la pomme tombée à terre, être méfiante enfin... 

    Cependant le destin des loups ne peut que fasciner l'enfant-femme qui demande toujours et plus d'histoire, passionée et pure, refusant d'accepter le cynisme de sa grand mère lui contant l'histoire de l'enfant du prêtre séduit par le diable, méfiante envers les baisers d'adultes... 

    Et si elle aime sa grand mère, elle acceptera sa mort sans trop de larme. Il lui faut aussi affronter le loup pour ne pas périr comme sa soeur, égorgée dans un hurlement de peur, car elle n'avait personne pour la défendre. Elle, elle se défendra seule et affrontera sans baisser le regard le beau marquis dont elle ne s'est pas méfiée à dessein, sachant bien qu'il ne pouvait être l'élégant gentilhomme qu'il y paraissait mais trop heureuse d'enfin trouver un homme plus plaisant que les paysans de son village. Et ce n'est qu'une fois affronté le loup, brulé à la paume, qu'elle osera s'assoire à coté de lui pour lui conter une histoire de louve, celle que sa grand mère ne lui a jamais conté : l'histoire d'une louve revenue de la foret et qui, blessée par un homme, allant se réfugier près du prêtre compatissant avant de retourner dans la forêt. Car elle n'avait pas oublié ce que la forêt et la compagnie des loup lui avait apris, et ne l'oublierais pas, cette animalité qui est en chacun de nous... Hommes et femmes, mais que l'on refuse aux femmes transformant leurs hommes en loup féroce. Et lorsque les chasseurs défonceront la porte de la maison de Grand mère, c'est deux loups qu'ils verront fuir à travers bois, sur les accents oniriques du violon.

    Ceci pour l'histoire de ce film merveilleux et baroque, qu'en est-il du style maintenant ? Sans vouloir être aussi exaustive que de nombreux site, je voudrais signaler deux choses :

    Tout d'abbord les effets spéciaux, qui certes ont un peu vieilli, le film a bien 20 ans, mais qui conservent une fraicheur et une force d'interpellation toute vive. Ensuite, et la photo l'illustre, l'usage que fait Neil Jordan des yeux jaunes de ses personnages afin de signaler le changement d'humeur et de nature. Le premier est un extrait de la compagnie des loups, quant au second est-il nécéssaire de citer Louis "d'Entretient..." ?


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  • Vos fesses un peu ronde vous désespèrent ? Vous regarder avec horreur dans les miroirs des cabines d'essayages votre derrière qui a abandonné depuis longtemps la catégorie "noisettes sympatiques" pour celle de "pasteque épanouie" et vous envisagez avec désespoir le jour où il vous faudra vraiment vous attaquer à ce régime avant d'atteindre le niveau de l'auguste citrouille (horreur !) Vos cuisses potelées sont certes fort élastiques au touché mais fort peu seyante, hélas, à la vue, et les analogies avec Rubens ou Nefertiti aux cuisses voluptueuses ne suffisent plus à vous doper le moral ?

    Mais si vous désespériez d'avoir encore un avenir amoureux, ne vous lamentez plus ainsi, il existe, l'homme que vos rotondités délicates attireront comme la mouche sur la pulpe de pèche ! Bon, ceci dit, mettons les choses au point : Gigi l'Amorozzo, beau comme un ange, fort comme un homme, il vous a jamais regardé, il vous regardera jamais. Non, non, pas de bel ange ou de bellatre en vue, rien de tous cela. Soyez déjà contente qu'on vous regarde, prétendez pas être regardante non plus, hein ! D'autant plus que Gigi, c'est pas à la sortie du RER qu'il vous aurais attendue, il vous aurais fallu le piéger dans une quelqu'oncque boite à fric et à paillettes, dans ce monde des nuits parisiennes mythique où vous foutez jamais l'orteil...  Ou alors ce sera un taximan qui se dévisera le cou pour regarder vos fesses passer sous son nez, jaugeant le rétroviseur trop petit pour lui offrir la vue complete de votre postérieur se balançant coquinement au rythme de votre marche...

    Donc voila, il existe le type qui aura décidé de vous sortir de votre misère affective et sexuelle supposée. Gentil, il ne s'encombrera pas de propos alambiqué qui vous demanderons des efforts de réflexions trop poussés. Un simple "je peux te parler ? Pour faire connaissance...  T'as un beau cul, c'est tout"... 

    Car telle est la révélation post RER qui m'a été offerte ce lundi et qui fait suite à un mattage taximanien de fesses, mon postérieur rebondi plait. Plait tellement qu'on s'est vu par deux fois dans l'obligation de raccompagner sa propriétaire jusque chez elle... Propriétaire très peu embalée par cette offre et qui s'est pas géné pour le faire remarquer. Si le premier quidam a fort bien compris cela et n'a pas insisté plus avant (d'autres venaient derrière moi) le second fut un peu plus insistant, et il n'a rien fallu de moins qu'un bon coup de gueule pour le repousser, vu que les phrases de refus polis n'avaient pas l'heur de l'affecter.

    Et c'est la que j'ai pris la pleine mesure du besoin d'exercice physique de mon corps. D'un coté pour raffermir mon popotin, non pour draguer mais pour arriver à escalader un plan de travail sans se foutre par terre parce qu'on aura malencontreusement heurté le mur derrière soi mais aussi pour développer ma voix, qui quand je hurle a tendance à manquer de puissance et à se casser de manière idiote.

    Et depuis je m'interroge. Est-ce que "PARDON ???  Dégage !!! Pour qui tu t'prend..." étaient vraiment les mots les plus appropriés ? Certe ils ont eut l'effet escompté, mas en revanche j'ai mis tout le trajet à décoléré. Si j'avais pu balancer une vanne bien mordante et d'une voix assez puissante, je serai peut-être rentrée chez moi avec le sourire... ou un oeil poché, certe. Mais comme il aurait été bon de balancer quelque chose comme "vu ta tronche, j'essayerais quelque chose d'un peu moins direct, tu aurais des chances de réussite peut-être" ou un "t'as vu marqué où que l'apparence pépé pervers est mon kiff" ?

    La répartie des maitresses harpies n'est plus ce qu'elle était, ma bonne dame. Enfin, je vois mal une maitresse harpie prendre le RER... Ni avoir des fesses trop généreuses.


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  • Ca fait un bout de temps que j'ai plus parlé du monstre à patte. D'une part parce que j'ai recommencé timidement à m'interresser à ce qui se passe autour de mon appartement et même à en sortir de temps à autre.  Franchement, pas de quoi s'affoler, mais tout de même, c'est un début qui n'est pas ininterressant. D'autre part parce que je chat suite à un week end passé en ma compagnie a subitement découvert que je pouvais aussi me montrer de bonne compagnie, surtout quand je suis l'unique dispensiatrice de nourriture. Le chat est devenu quasi gentil. Je peux presque le caresser, quand je le prend dans mes bras il ne me crache dessus qu'une fois sur trois et il a même tenté un ramping sous les draps pour se rouler en boule contre mon ventre, comme seul mon chéri y avait droit jusqu'ici. L'ennui c'est qu'arrivé à ce stade là de confusion le chat a semble-t-il estimé que je pouvais aussi faire un effort, merde quoi, et me transformer illico en chéri, ne plus bouger, ne surtout pas le toucher. Dur quand on tente de dormir avec une pelluche vivante... 

    Bref, le chat est plein de bon sentiments désormais...  Il se contente de me griffer le pantalon que si vraiment il n'y a pas moyen de faire autrement pour obtenir sa patée parce que je traine à le servir... Trop beau pour être honnête, il y a forcément un revers à la médaille, penserez vous ?

    Exactement. Ce matin, le chat (qui est une chatte, c'est important pour la suite de l'histoire) dans un grand élant de socialisation façon "je me frotte contre tout le monde" m'a collé un grand coup d'appendice caudin (oui, de queue, mais j'ai rappelé que c'est une chatte, alors faites pas chier) un grand coup de queue dans l'oeil alors que j'émmergeais péniblement de mon sommeil.

    C'est ridicule, anodin et ça fait mal. Et si vous pensez que le monde entier s'en fout, et que si vraiment j'ai que ça à faire de mes journées je suis vraiment bien à plaindre, allez donc relire l'oeuvre intégrale de Proust ou faites vous une après-midi ciné. Personnellement Harold et Maud reste un de mes films cultes mais pas vu depuis longtemps. Tout ce qui est chrétien ne passe pas sa vie confis en dévotion devant une chapelle collatéral d'une quelconque église.

    Bon, je sais pas si cela dissuadera les bas de plafond de m'insulter, mais cela permettra au moins aux statistiques de ne pas afficher que des mots graveleux en mots recherchés. L'effet bac, tout cela.


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