• Les vacances, moment privilégié de détente

    forçat...

    On dit que les vacances sont le moment idéal pour faire une pause dans une année de labeur, pénible, stressante, épuisante...  On dit beaucoup de chose. 

    Après un mois passé dans un endroit absolument délirant, dont l'organigramme à lui seul provoque soit une crise d'angoisse absolue, soit un accès de fou-rire hystérique.  Après un mois de délire délirant, à tenter de piger qui fait quoi, à écouter les ragots et les médisances les plus absolues et à me demander comment on arrive à accumuler autant de rancoeur... 

    Et bien après ce mois, me voici, à la veille d'une sessio d'examen qui se promet d'être tout aussi passionante, et dont je ne vois qu'un seul point positif : il semble que ce soit la dernière de ma vie !  Curieux, il n'y a pas si longtemps, envisager la fin de mes études m'aurait plongé dans des affres d'angoisses, aux portes de la morts quasiment...  D'accord, j'admet que j'exagère un poil.  Maintenant, j'en suis quasiment toute impatiente. j'ai failli écrire que j'étais impatiente de voler de mes propres ailes, ce qui, pour un chaton, annonce de grandes réusites aviaires ! 

    Bref, j'étudie, je stress, dans l'ambition de passer cette session, de ne pas me planter. 

    Le reste de la fratrie (ou sororie, dans mon cas) que fait-il ? exactement pareil : il prépare sa seconde session, et stress. 

    Mes parents ?  ils se lancent dans des travaux d'assainissement de la maison, à savoir repeindre les chassis de fenêtre, histoire que leurs moulures centenaires passent encore quelques hivers...  Sur un coup de tête, comme ça, na.  Y avait rien à la télé, tant pis, on sort la ponceuse, le papier de verre, il nous reste encore du linitop de la teinte voulue ?  Diantre, non ! Mais qu'à cela ne tienne, filons en trouver, mettons un brins d'ordre...
    (Et il est des recoins où cette innocente phrase augurait de travaux aussi sympatiques que ceux d'Hercule dans les écuries du sieur Augias) 
    La maison faisant quatre étages, il n'est pas question de ne pas s'assurer, ce qui tombe bien, nous avons une corde d'alpinisme et un vieux baudrier d'escalade...  suffit de le faire pendre depuis le toit, via la vélux des chambres des filles (en l'occurence, on parle de moi)... 

    Etudier dans une ambiance de mini chantier, c'est top délire ! entre les vibrations de la ponceuse et les odeurs de dissolvant !  En fermant les yeux, je devrais arriver à m'imaginer en rave, à me shooter à je sais pas quoi.  on a le rythme, la basse, les psychotropes...  A se demander de quoi je me plains.   

    Cela a un petit coté nostalgique...  Non pas à cause des vieilles écailles de peintures que j'ai toujours connues et qui sautent.  A cause de tout ces petits riens chargés de souvenirs et oubliés derrière quelqu'armoires que soudain l'on retrouve, et tant de choses soudains vous rejaillissent au visage.  Voila comment, à midi, je me suis retrouver pleurant dans les bras de ma mère, qui venait de retrouver son blog-papier à elle : le récit de mes premières années, un cahier de bord relatant mon avancée dans les eaux encore tranquille de ma vie.  Il me reste personnellement d'autres souvenirs chargés de sens et d'émotion : un livre sans texte racontant comment nuarbre, l'arbre mort, ressucita grâce à ce cadeau du ciel qu'est la pluie, apportée par deux geais voulant faire leur nid, à la couverture brodée par ma mère... 

    Bon... 

    sinon, en cherchant une image pour illustrer ce poste, image sur le thème du travail harassant, du pauv'forçat, Jean Valjean cassant son caillou, tout ça et plus encore, je suis tombé sur ça, et c'est trop beau pour que vous (oui, vous) chère lectrice, cher lecteur, n'en profitiiez pas :

                          affiche film

     


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