• C'était il y a quelques années déjà, et j'y pense suite aux aventures en milieu hospitalier de Baba.

    J'attendais avec une apréhension totalement irraisonnée mais néamoins croissante le moment où l'on m'emmenerais au bloc opératoire pour me retirer les deux broches me cruxifiant la malléole de telle façon que, ressortant des deux cotés de l'os, leurs extrémités me cisaillaient les tendons. En langage simple : bobo.

    Puis ils sont venu. A deux. Sans faire de manière, ils ont empoigné les pied du lit et m'ont balader dans les couloirs, en lit à roulette...  On prend un assenceur assez large pour contenir une armoire normande qui descend tandis que mon apréhension est désormais proche de la peur panique.

    Il fallait quelque chose pour me détourner de ma peur... 

    Et j'ai trouvé :

    Tandis que deux infirmiers venant en sens inverse lancent à ceux qui me conduisent :

    - vous avez déjà mangez ?

    - Non, on va y aller juste après...

    Mon regard bloque sur une pancarte :

    bloc opératoire --->
    <----------cantine

    <---------- morgue


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  • Sois sage, ô ma Douleur, et tient-toi plus tranquille.
    Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
    Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
    Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

    Pendant que des mortels la multitude vile,
    Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
    Va cueillir des remords dans la fête servile,
    Ma Douleur, donne-moi la main; viens par ici,

    Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
    Sur les balcons du ciel, en robes surannées;
    Surgir du fond des eaux le Regret souriant;

    Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
    Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
    Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

    Lorsque m'étreind l'angoissante sensation du temps qui fuit,
    Et qui ne laisse derrière lui que les vestiges d'un vain plaisir
    Des sensations futiles et fugaces mais nuls souvenirs,
    Cette sensation d'un vide qui guette comme l'abime
    Qui traque les pas de la danseuse sur sa corde raide, imobile,

    Je m'allume une clope, je fume ma peur et consume l'angoisse.
    Je tente d'oublier dans mes larmes cette peur qui me mine.
    Je n'arrive pas à la poser en rime.


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  • Tout est dit dans le titre, suffit de suivre le lien.

    En ce moment, je fais pas des masses d'effort pour écrire de long post, plein d'humour, de verve, de piquant, etc.

    Je m'économise.

    J'ai quelque part des "impressions d'un concours" à mettre en ordre, mais bon, en même temps, c'est pas non plus d'une importance vitale.

    Egalement quelques dessins qui gigotent et ne demandent qu'à être mis en couleur et mis en ligne, mais la flemme aussi de les achever, encrer, scanner, etc.

    Disons surtout que j'ai des trucs plus urgent à finir, comme une bonne centaine de lettre de motivations à écrire... Et puis avoir découvert l'identité de certain(e)s des visiteurs me laisse un peu rêveuse... 


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  • ... il s'est réincarné et se fait ratapuiner la face par un sumo.

    La preuve en image ici


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  • Aucun prisonnier en résidence forcée à Gantanamo n'a été maltraité durant ce tournage.

    Aucun émigré clandestin chinois non plus.

    Ni d'immigré clandestin mexicain.

    Pour cause : on en voit pas beaucoup dans ce clip.


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