• aie

    Je ne sais plus trop où j'en suis.

    Je suis épuisée, trop pour être triste.


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  • Je suis de mauvais poil.

    Et je sens que c'est pas près de changer.

    Et on s'en fout.


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  • Hier soir, soirée DVD, je me suis revu Van Helsing... Grand moment de pur cinéma ! Cinéma pop corn, certe, mais cinéma quand même... une fois que l'on a accepté l'idée de ranger le film dans la catégorie comédie.

    D'abbord il y avait les film gothiques de la Hammer. Sombres, noir, avec leur lots d'orages et de jeunes filles roulant des yeux terrifiés.
    Maintenant, le gothique, c'est plus ça. C'est plus péchu, faut de l'indus, du cuir/ latex et des tas de fioritures en métal (boucles, ceinture, multiples attaches de chaussures), parce que c'est mode et très sexe lorsque c'est matiné d'un poil de métal.


    Van Helsing, c'est le gothique seconde tendance, le gothique "je te récupère tout ce que l'imaginaire compte de grand noms et d'ambiance, je te remixe le tout, avec une bande son péchue, en faisant de la surenchère sur les physiques bien moulés (ou dénudés, c'est selon) pour éviter d'attirer trop l'attention sur certaines faiblesses. Un florilèges de références à tas de trucs, des trouvailles marrantes, et assez de mythe massacrés pour faire tresauter dans leur cerveuil durant de longues heures Mary Shelley et Bram Stocker...

    Car en fait, Van Helsing, c'est pas un film. C'est un gigantesque "Tribute to"...

    Un tribute to les films de la Hammer, avec son entrée en noir et blanc très constrastée, son siège de chateau par une foule de paysans pas content armés de torche et d'un bélier, ses éclairs terrifiants, son monstre de Frankenstein "mais pourquoi sont-ils si méchants ?" et autre accessoires gothiques bien comme il faut, comme le vieux moulin de bois auquel on mettra le feu (oooh, Sleepy Hollow) allimenté par les caisses d'alcool qui y sont entreposées, on ne sait trop pourquoi. On aurait été dans un film de pirates, cela aurait été du rhum, mais nous sommes dans un films de vampires, un film gothique, donc c'est de l'absinthe...

    Un tribute to Victor Hugo avec ses jeux de yoyo et ses chutes depuis les tour de Notre Dame où un affreux monstre se cache (pour mourir) et tente de balancer notre héros sur le parvis...  Sauf que Van Helsing, c'est pas Frolo et qu'il a un arsenal digne de Batman mâtiné de James Bond...

    James Bond aussi (oui, oui, James Bond...) avec son QG des services secrait de sa Majesté (le souverain pontife...) et son petit frère un peu vouté qui trotine pour montrer au héros désinvolte ses dernières trouvailles en matière d'armement.

    Dracula de Copola pout ses trois vampires féminines qui ondulent en robes très décoletées et translucides qui peuvent à l'envie se transformér en pantalons à la turque...

    Alien et Gremlins pour ses oeufs de vampires qui donnent le jour à une progéniture gremlinesque et volante lorsqu'ils ont été suffisament courcircuités (ne pas donner à manger après minuit, sinon se transforme en mogway ?)

    La compagnie des loups et sa trouvaille de l'homme se changeant en loup en arrachant sa peau par lambeauux avant de se désarticulés pour se transformer en gigantesque homme loup tout en muscles et en dents.

    La scène culminante du bal des vampires... non, pas la course poursuite en traineau - cerceuil, celle du bal pour le bal de Bucarest où seul l'héroine se reflete dans le miroir, le reste de la salle étant absolument dépourvu de tout reflet...

    Etc.. etc...

    Les dialogues comportent leur lot de perles inoubliables du style

    - Certains vous décrivent comme un saint homme. D'autres comme un assassin. Vous êtes quoi au juste ? »  «  Je suis un peu des deux. »

    - Vous l'avez tué !!! Vous l'avez tué » « Oui, c'est pour cela que les gens me traitent d'assasins. »

    ...et le scénario permet de se poser des questions existentielles d'une rare profondeur, du genre :

    - mais pourquoi, si deux diligences partent en même temps du petit village des victimes de dracula, les vampires vollantes se concentre-t-elles uniquement sur le mauvais attelage ?

    Réponse : à cause de l'équipe de tournage assise sur le cheval de tête, c'est signe que c'est l'attelage intéressant.

    ... Par contre, rarement un Dracula aura été moins charismatique et sensuel que le Dracula de Van Helsing, malgré qu'il bénéficie de tout les atouts le permettant : sourire irnonique, chevelure d'ébene soigneusement coiffée, regards brûlant... Il aurait peu être terriblement classe, il réussi à être terriblement bouffon... 

    Au final une comédie hillarante à ne surtout pas regarder au premier degré...  D'ailleurs c'est pas possible que le réalisateur l'ai tourné au premier degrés ! C'est tout simplement pas possible...

    A part Van Helsing, j'ai aussi loué Ocean Twelve, comédie volontaire cette fois, rondement enlevée et toujours aussi marrante... Excepté qu'il est un peu curieux maintenant de voir tout les superflics d'Interpol se donner un mal de chien pour coincer les super-voleurs d'objets précieux, considérés comme les pires bandits qu'il soit. Un peu curieux, un peu désuet, un peu poignant, après les attentats qui secouent les villes d'Europes et d'ailleurs.

    Du nouveau dans mes dessins


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  • 15 jours après les précédents attentats, des bombes éclatent à nouveau à travers Londres, faisant heureusement beaucoup moins de victimes.

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