• Bon, j'ai passé une nuit immonde, alors pour la bonhommie et la bonne humeur, faudra repasser.  Des orages dantesque toute la nuit, ça va pour les mois d'été...  mais en octobre ?  Et pourquoi pas de la neige en juin ?  Franchement, on se lasse vite de commenter "oh la belle bleue...  oh la blle blanche...  Oh l'est pas tombé loin celui-là !"  Heurgh !!!

    Fraicheurau réveil... 

    Au fait, le mythe de Frankenstein, comme quoi utiliser de l'électricité pour ranimer un monstre fait de cadavres, c'est pipaux et compagnie ! 
    Ce matin, je change une ampoule - je sais ma vie déchire tout- et que remarqué-je coincé derrière le soquet ?  Une petite momie de guèpe, totalement indélogeable, et légerement décolorée, depuis le temps qu'elle est là (je crois l'avoir déjà apperçue l'été dernier)
    Depuis le temps qu'elle est là, elle aurait déjà pu se relever d'entre les morts des milliers de fois, elle l'a jamais fait. 

    ... 

    En même temps, je viens d'entendre un bruit de frôlement derrière moi...


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  • lapine up du mois

    Afin de multiplier le nombre de lecteurs de ce blog, et malgré l'interdiction expresse de Lester, Bickay vous offre ce haut moment de sexe torride.

    On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre.

    Voici donc "Lapine up du mois

    Après le quotidien de Stitch, conscience à deux sous, voila les aventures de Lester Leming


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  • Ce matin, je trie des papiers.  Je garde vraiment tout et n'importe quoi, et ça a tendance à s'accumuler.  Je fait des shorten* de papier... 

    Je viens de trouver un des "planning de la journée" que je faisais lorsque j'allais poooooooo bien du tout. 

    - Des que je me réveille, il me faut me lever .
    - pour 10 h maxi : être habillée et prête à partir à la poste
    - > aller gare du Midi, retirer 100 Euro + acheter le billet de car
    pour midi. 

    c fait . 13 h 30

    C'était en janvier, il faisait froid et j'était dans un état second. 
    Je me souviens aussi que j'était transie de froid lorsque je suis rentrée chez moi, et que rien ne pouvais me réchaufer.  Je me suis enroulée dans une couverture et coller au radiateur.  C'est l'odeur de brûlé qui m'a réveillée. 

    Etre confronté à un témoin de sa faiblesse est quelque chose de très étrange.  Un peu dérangeant

    *shorten : petite construction de pierre marquant le paysage dans l'hymalaia et par extension, entassement de cailloux que construisent les alpinistes pour marquer le chemin aux randonneurs qui suivront


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  • Peut-être êtes vous dans mon cas.  Peut-être faites-vous partie de ces gens dont la vie est empoisonnée de temps à autre par ce mal que l'on dit typiquement féminin et survenant généralement entre le couché et l'endormissement, dit aussi "Non chéri, pas ce soir...  J'ai la migraine"
    Un mal tour à tour raillé, comme ci-dessus, ou mythifier, élevé au rang d'inspirateur, comme les psychotropes, offrant des visions dantesques à l'heureux élu qui traduira ensuite celle-ci en livre (Alice au pays des merveilles) toile hallucinée (Picasso ?) ou encore tout bêtement vision des chasses pour la nouvelle lune...

    Si vous n'êtes pas dans mon cas, un brin d'explication s'impose (priez pour nous) car vous ne devez sans doute pas soupçonner l'existence des signaux d'alarme signalant l'approche de la migraine à celui qui en souffre avant que celle-ci n'ai véritablement commencer, j'entend par là "avant qu'il ne soit cloué au lit dans le noir, à gémir et sangloter en se plaquant les mains sur le crâne" Chez certains, cela se traduit par des acouphèmes assez important.  Chez moi, il s'agit "d'aura"  De trouble visuels.  Une tache qui surgit dans mon champ vision, faites de points noirs et de points brillants, qui dansent et qui clignotent, et qui s'étend, se transforme en arc de cercle lumineux.  Ce soir, dans mon cerveaux, c'est SOIREE DISCO ! 
    A ce moment, je sais qu'il est temps de soit satuter sur le dafalgan (si la douleur a déjà commencer à pointer) soit me coller dans le noir, loin de ce qui m'énerve... 

    Car mes migraines, et je le sais depuis un certain temps déjà, sont déclanchée par des choses qui m'angoissent, ou m'énervent. 

    Hier par contre, le cas était un peu différent. 

    Au fur et à mesure que j'avançait dans les pages de ce site, et dans l'histoire sinistre d'une jeune fille dont l'immense courrage fut d'affronter ses souvenirs et de raconter sa vie, de guérir enfin, mon coeur se serrait, jusqu'à la page coup de poing, celle qui me fit me crisper, la bouche tordue réprimant des larmes...  la page finie, je ne m'apesantit pas, je saute à la suivante.  TILT un point lumineux clignote dans l'oeil gauche. 
    Page suivante : le point se dilatte, s'agrandit, occupe tout mon champs de vision.  De pire en pire... J'en arrive à la fin du calvaire de cette personne, au moment où une porte s'ouvre, et un vent frai balaye la puanteur moisie qui baigne cette enfance...  la marque lumineuse s'atténue...  non qu'elle retrécis, elle se dilue, s'éface.  A la fin, il n'y a plus que des taches un peu floues dans mon champ de vision. 

    Je savais déjà que mes migraines étaient déclanchées suite à des émotions... Mais là... c la pemière fois que je constate un tel phénomène : J'ai fais une migraine de compassion !


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  • Les habitués le savent : l'année dernière ne fut pas des plus réjouissantes pour ma modeste personne, qui s'est retrouvée engluée entre un DES en gestion culturelle lui sortant un peu par tout les pores et une absence totale d'énergie et de joie de vivre. 
    (Cf "Annus Horribilis" 18-08-2004)

    "Comment être engluée dans une absence" penseront les puristes et autres fan-club de l'académie française ("eeek monsieur, la momie elle a bougé")

    A ceux-là je dis "Essayez de vous motiver à bouger, à sortir de votre lit, de votre pyjama, de votre maison, de tituber jusqu'à l'endroit où vous devez vous rendre sans y laisser des parcelles de neuronne tout au long du trajet alors que vous avez le tonus musculaire d'une moule en fin de vie.  Essayez d'ignorer la peur rampante que provoque cette fatigue insensée qui vous ronge, qui envays vos membre, quoi vous cloue au lit, vous terrasse, essayez de ne pas pleurer de peur devant ce brouillard cotonneux qui envahis votre crâne, noie vos connections neurales d'éther, dont la présence vous prouve chaque jour d'avantage que vous vous éloignez peut-être du commun des mortels, sain d'esprit. Essayez seulement, ou souvenez-vous.  Et on en reparle"

    L'un était sans doute provoqué par l'autre, et sans doute cela marchait-il dans les deux sens.  Toujours est-il que je n'ai trouvé aucun goût à ces études, que j'ai d'ailleur finalement planté, malgrés un sprint final assez glorieux.  Et totalement pathétique, puisque n'ayant servit qu'à me pourrir les vacances, puisque finalement, je suis en situation de redoublement. 

    Là, surgit le coeur du dilemne : doubler son année, achever des études peu enthousiasmante (je vais pas dire "peu passionante" ce serait faire injure aux gens que je n'ai rencontré que trop tard et qui se sont pris de goût pour celles-ci) histoire de l'avoir, ce putain de diplome !!! 

    Ou tout planter, me tourner vers ce qui m'intéresse plus, à savoir des choses moins pratiques, plus "abstraites" (un chantier de fouilles archéologique peut être un grand moment de solutide devant un camaieux de terres boueuses dans lequel on ne distingue que de la boue, tandis que s'extasie un prof à coté de vous, qui y lit tant de chose qu'on ne distingue qu'à peine et aussi un grand moment d'exaltation, lorsqu'on prend conscience de peu à peu déterrer le passé, surtout lorsqu'il est très ancien et totalement inédit, genre une cuillère de néanderthalien) etc... 

    Parce quele truc qui me motive, moi, c'est l'archéo.  Et aussi la vulgarisation.  C'est-à-dire expliquer patiament à quelqu'un un truc en archéologie qu'il n'avais jamais compris, lui expliquer que non non, cro-magnon n'étais pas une brute infâme ou que les gaulois ne sont pas un seul et unique peuple qui aurait pu, s'il avait été moins abrutis de vin, foutre César dehor.  Et j'aime constater le changement qui s'oppère dans les yeux de la personne auquel je parle, voir son intéret, et la lueur que j'y allume (NAON je les saoule pas en même temps pour cela, ou alors uniquement de mot). 

    Et le dilemne était :

    - "Bon, et si je plaquait ce DES qui me fait chier ? oui mais j'aurais pas le titre, oui, mais je m'en fout, c'est pas ça que j'ai envie de faire, oui mais c'est un bac +5 quand même et il me reste deux court et un stage, oui mais c'est un stage vachement long, un court de comptabilité qui a changé de titulaire, et un cour de contrôle de gestion, une matière qui m'enthousiasme quasi autant que l'idée d'aller faire un tour dans le four enthousiasme un Inuit (inoui, non ?) et ça va m'empecher de rejoindre mon ami, ce qui l'un dans l'autre aurait ceci de positif : être en transit entre deux coin ça m'obligerait à nouer des contacts des deux cotés, oui mais tu sais bien que tu ne le fera jamais, parce que tu es timide et que cela te demandera trop d'énergie de passer par dessus cela, tu as déjà du mal à entretenir tes anciens contacts alors, en nouer de nouveaux en plus, rigolons pas et je suis trop fragile encore pour m'embarquer dans une année de court qui m'enthousiasme pas, j'ai pas envie de me retrouver en Février dans le même état que l'année dernière, en plus ça m'a totalement éloigné de l'archéologie, et finalement, j'ai toujours des trucs qui restent en rade, comme le fameux article d'après mon mémoire de licence, à approfondir avec mon directeur de mémoire, l'un des types les plus à l'écoute et les plus respectueux de leurs étudiants que je connaisse.  Un condensé de gentillesse  et d'honneteté.  "

    Au final, j'ai résolut ce dilemne façon Alexandre le grand démellant le noeud gorgien : au glaive.  Ca m'a quand même pris quelques temps d'en arriver à cette conclusion, m'a pas mal fait mousser la cafetière, ce qui provoque toujours une certaine inquiétude "ciel, quel est cette fatigue anormale qui me tombe dessus et cet éther dans le crâne ?  est-ce un rappel de l'année dernière, où bien est-ce simplement normal dans ces circonstances ?  Vais-je me laisser ronger par cette fatigue inactive, ou vais-je me secouer ? etc."

    Cela m'a valu également de vivre cette étrange situation :

    - Moi (limite en colère) "Faut que je me bouge, que je prenne une décision, mais je sais pas quoi faire !!!!! 

    - Chéri (m'écoutant) ...

    - Moi : Je viens de mettre de la musique péchue pour me motiver à bouger (Lacuna Coil, Self deception)...  et le refrain c'est " Ooooouh ! I don't know wath to dooo !..."

    Voila pourquoi je fus quelque peu silencieuse ces derniers jours. 


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