• Cela fait des années que l'on me dit que je suis violente, avec une moue de reproche dans les yeux (quoi, "elle est bizarre ta phrase" je l'ai relue, et je vois pas, non)  Parfois cela frôle même le... heu... bref, je vous laisse l'extrait :

    - Hier, yavais un de ces type mort torché, au Cercle de Philo...  Lourdingue ! Après avoir collé Morgane et Maïlis, il s'est rué sur moi, qui lui tournais le dos et discutais de trucs plutot sérieux avec Etienne...  Il m'a empoigné par les épaules... 
    J'ai fait ni une ni deux, je lui ai coller mon coude dans les cote, en le repoussant d'une bourrade dans la poitrine, pour le faire dégager...  "

    - Oh mais toi, t'es vraiment violente "

    - ... (un mec à moitier à poil, completement torché, qui parraissait sur le point de dégobiller, et que je connais ni d'Eve ni d'Adam, qui s'affale sur moi...  Non à la réflexion, j'ai bien fait de le faire dégager, la méthode douce n'aurait eu aucun effet...  d'ailleurs les témoins de la scène ont approuvé mon geste) 

    Cependant, dans la majorité des cas, ce n'est pas si facile de définir qui de moi ou de l'autre a tort...  Longtemps j'ai cru que c'était moi qui avait raison, les autres étant des larves n'admettant pas qu'une fille puisse se faire sa place quite à marcher sur les pieds des autres...  Mais tout de même, à force s'insinuait un doute en moi...  Et depuis quelque temps, on me fait sans arret la remarque que j'ai un carrectère entier, que je suis aggressive, etc.  Il parait qu'avant, on osait même pas me faire la remarque...  Ce qui ne fait guère plaisir. 

    Cependant, ce W-E, j'ai vu mes néo-certitudes totalement ébranlées.  Mon copain était accompagné d'une charmante et rigolote québecoise, (un homme, deux enfants, aucune inquiétude concernant mon copain, quoique je m'attendais pas à ce qu'elle paraisse si jeune et pétillante, la copine de la belle province...  bref)  Ce qui m'a surtout marqu", c'est qu'ils ont passé deux jours à se chamailler comme des gosses, lmon copain lachant une phrase moqueuse, elle répliquant par un coup de pied ou une claque pour rire, mais tout de même forte...  Et MOI, je suis violente ????? 

    Quand je me suis ouvert de cet illogisme aurès de mon chéri ("dit, en deux jour elle a du te flanquer plus de claques et de coup que moi en 6 mois...  ose encore dire que je suis violente !") Je me suis vue répondre cette perle : "oui mais elle, elle frappe avec le sourire"

    A coté de cela, j'ai du passer auprès de cette fille pour une demoiselle un peu timide, n'osant pas trop s'affirmer parce que ne claquant pas avec sang froid son copain quand celui-ci le mérite... 

    Je sais ce qu'il me reste à faire...  Chéri, désormais, tu va te faire claquer par Crusty le clown, avec un grand sourire sur la face... 

    (ceci dit, NON, je suis pas un hybride de Troll... le premier qui sous-entend cela aura affaire à moi)


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  • En ce moment, je vais pas bien. 

    Je suis épuisée.  Sans force, blafarde.  J'ai fort chaud, et puis soudain très froid.  J'ai l'impression d'avoir la tête dans un étaud, tout me semble fatigant et dur... 

    Je suis malade, mais je sais pertinament que mon médecin ne me trouvera aucune maladie.  Je le sais, cela se produit sans arret...  Et cela me rappelle aussi une maladie qui, à en croire mon généraliste, n'en est pas une : la dépression.  Non que mon généraliste crache sur ces maladies de gens qui ont le temps de se dorloter, il ne la diagnostique pas.  Et une maladie que son médecin ne diagnostique pas... 

    Aussi, j'ai décidé toute seule de prendre le taureau par les cornes !

    Grâce aux Oméga 3 !

    Les oméga 3 sauverons le monde, et c'est pas moi qui le dit.  Les oméga 3 c'est le truc miracle qui fait que l'eskima (ou l'inuit) il pète la forme malgrés une nuit polaire de 6 mois et un régime ne comprenant pas le moidre macdo, crèpe, fritte, ou autre aliment réjouissant.  Non, rien que du poisson au menu de l'eskimo.  Ca vous tonifie, ça éloigne la déprime d'hiver...  Que du bon quoi.

    Sous quelle forme se manifesteront-ils, ces divins oméga 3 ?  On les trouve dans le poisson gras, parait-il...  Hélas, comme je dispose pas d'un demi-saumon frai (ou fumé, j'aime aussi) je me suis rabatue sur le cheap : la sardine à l'huile. 

    Tel un Mohican (mauvais exemple, il en reste plus aucun) je rafle silencieusement une boite dans le fond du garde manger.  On manque me surprendre dans mon méfait, mais j'escamote la boite au fond de ma poche, afin de n'encourir ni moquerie, ni reproche quand au repas que je vient de finir...

    Montant les escaliers le coeur battant, je m'instale à mon bureau, sortant la fourchette et la boite de sardine que je tire de sa boite en carton... 

    Et là soudain c'est le drame :

    C'est une boite qui ne s'ouvre qu'avec ouvre-boite. 

    Et je n'ai pas d'ouvre boite. 

    Tout juste un vieux canif suisse, parfaitement inopérant en la matière.  J'ai tout juste réussi à percer la boite, et l'huile qui sourd embaume la pièce d'une odeur qui me rend folle... 

    Bon, je n'y couperais pas, il va falloir monter une expédition ouvre-boite...


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  • Résumé des précédents épisodes :


    Après un dur labeur, Lledelwin avait fini par dégoter le numéro de l'ONEm, juste à temps pour tomber sur une charmante demoiselle la renvoyant vers un autre service...  hélas fermé.

    Episode trois :

    Secouée d'un rire nerveux, le cheveux en bataille (j'ai failli écrire "le cheveux échevelé, mais vous êtes dans un blog de qualité et je me refuse à écrire de telles conneries) Lledelwin décide d'avertir sa charmante mère de ses succès, très mitigés.  Mais enfin, ce n'est pas de gagner qui compte mais de participer, un un truc du genre.  Sa mère, la regardant d'un air sceptique, commence par penser à voix haute que sa fille ne s'y prend pas de la meilleur des manières dans ses recherches de renseignements. 
    Entreprenant alors de lui démontrer le contraire, Lledelwin (qui ne s'appelle pas comme ça dans la vie de tout les jours, mais zut) entreprend de lui narrer par le menu les recherches de la journée. 

    - Ma chérie, la première chose à savoir, c'est si, oui ou non, tu compte terminer ton DES (le fameux DES de l'épisode annus horribilis).  Et savoir si le stage d'attente est suspendu si tu reprend des études. 
    - Non maman, il n'est pas suspendu... 
    - Ah bon, mais...
    - il est carrément annulé.

    Commencent alors des recherches laborieuses sur le Net afin d'en savoir plus sur ce fameux "stage d'attente" à l'occasion desquelle ma mère réalise finalement que le stage d'attente est bien plus un frein aux ambitions de sa fille qu'un plus... 
    Car, sachez-le mes chers compatriotes, en France à la différence de la Belgique, tu peux être demandeur d'emploi et étudiant en même temps.  (si d'aventure je me plante, pitié, prévenez-moi illico, que je ne courre pas au-devant d'une imonde catastrophe !)

    - ce site est mal foutu : "remplicez vous les conditions pour obtenir un emploi ALE, mais nulle part tu as la définition de ce qu'est un emploi ALE !"
    -
    Et tu vois, je cherche un contact à l'Onem, on me rembale sur "mon organisme de payement, et c'est quoi l'organisme de payement ? c'est le syndicat ! mais j'en ai pas, moi et..."
    - Justement, tu t'affilerais pas à un syndicat ? 
    - *soupire*...  (cf moralité épisode 1)

    La mère et la fille mirent aussi le doigts sur un point de détail taquin du formulaire A23j, formulaire reçut lors du dépot de ma demande de stage d'attente...  "la CAF de vos parents sera automatiquement prévenue par un courrier électronique"
    "Cela signifie-t-il que je ne suis plus couverte par la mutualité de mes parents ?  Intéressante nouvelle, si c'est le cas, j'ai pas intéret à me ruiner les petons dans l'escalier" ce qui demeure l'une des grandes spécialités de Lledelwin à ce jour !  Le ratage de gateau en est un autre, mais hélas non remboursé par la mutuelle, à moins qu'il ne soit VRAIMENT TRES raté (et qu'il ait empoisonné la moitier des convives...)

    Entre-temps, le père de Lledelwin, rentré et mis au courrant des faits, rassure immédiatement les deux femmes, son épouse et sa fille : si  Lled reprend des études, il obtiendra un certificat à faire remplir par l'universite, qu'il rendra à sa mutuelle, qui annulera automatiquement la précédente nouvelle et qui fera de nouveau d'elle une étudiante à charge de ses parents et dépendante de leur mutuelle.  "Finalement, la solution la plus simple serait de te réinscrire, comme ça plus de problème avec l'Orbem, ni avec la mutuelle, et tu peux partir tant que tu veux, tu n'es plus tenue de rester en Belgique..."

    Nous revoici donc au point de départ : partir les mains dans les poches, en s'étant inscrite, passer les examens, revenir pour les TP et voila... 
    Entretemp, Lledelwin aura compris que la magouille qu'on lui avait renseignée ne tenait absolument pas la route... 

    Flash-back

    - Bonjour, je vous téléphone parce que je termine un DES...
    - Félicitation.
    - Heu, merci, mais en fait, je l'ai pas encore terminé, j'ai raté un cours, peut-être deux, aussi, je dois me réinscrire pour ces deux cours...  Mais je voulais savoir si cela m'empéchait de commencer mon stage d'attente, vu que le cours raté, ce sont des travaux pratiques qui se donnent en soirée...
    - Si c'est un cours de jours, hélas, vous ne pouvez pas vous inscrire mais...  Attendez, c'est un DES, donc vous avez suivis une licence ? 
    - Oui...
    - Et bien, ya pas de problème, inscrivez vous en tant que licenciée en...
    - Histoire de l'art et archéologie
    (dis-je médusée de ce que j'entend)
    - Voila...  Une fois votre demande rentrée, vous recevrez un document à faire remplir par l'institution où vous avez été étudiante...
    - Mais... une fois que j'ai le DES ? 
    - Et bien, vous changez votre CV et voila tout...
    - Mais...
    - Ne vous inquiétez pas, personne ne s'ennuiera à vérifier... 

    Lledelwin, totalement sur le cul, avait donc suivit le conseil de son interlocuteur...  Si on ne peut plus faire confiance à l'antenne locale de l'Onem, ou va-t-on ?  Bien sur, celle-ci venait de lui conseiller une chose qui revenait à filouter les rêglements... 

    Mais aujourd'hui, Lledelwin vient de repérer la faille : l'Orbem prévient automatiquement la CAF, et si celle-ci détecte qu'un de ses affilié est à la fois "demandeur d'emploi" et "étudiant à charge de ses parents"...  Elle va avertir l'orbem que le demandeur d'emploi a repris des études, tout simplement... 

    "Et me voila débarassée d'un problème qui tiraillait ma conscience" dit Lledelwin, qui est surtout débarrassée d'un problème qui occupait ses journées en coup de téléphone à gauche et à droite... 

    Fin de la série ? 
    La suite aux prochains épisodes...


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  • Résumé de l'épisode précédent :

    Lledelwin, après avoir en vain tenté de joindre sa mutuelle, équivalent de la Sécu en Belgique, téléphoné à Infor Jeune et au CIDJ, en était parvenue à cette vérité essentielle : plus tu cherche, et plus tu trouve. Rien ne dit par contre que ce que tu trouve est juste ni qu'il répond à tes interrogation.

    Episode deux :

    Ses tentatives pour joindre sa mutuelle se révélant toujours aussi infructueuse, Lledelwin se décide alors à joindre l'Onem.

    Parenthèse : [( )]

    Qu'est-ce que l'Onem ?Excellente question, merci de l'avoir posée !  Si l'Orbem, Office de la Région Bruxelloise de l'Emploi, est l'équivalent régional de l'ANPE (régional, et non national car la Belgique est un état Fédéral et que la recherche d'emploi est du domaine de la région, même si la Sécurité sociale, qui paie les allocations de chômage, est une compétence de l'état fédéral...  On suit, quoi, merde !) on pourrais croire qu'il existe un équivalent des Assedic, c'est à dire un bureau centralisé, national, en charge de payer leur allocations aux chômeurs.  Logique, n'est-ce pas, puisque je viens de dire que la sécurité sociale est du domaine rég..;  fédéral (donc de l'état central, merde suivez !) Et bien non, l'ONEm, Office National pour l'Emploi, ne paye pas leur allocations aux chômeurs.  Elle est chargée de l'organisation du shimill...  mais en fait, l'organe de payement des allocations de chômage, c'est le syndicat.  Et si tu n'a pas de syndicat (comme moi) ? et bien pauvre plouc, tu emmarge à la CAPAC. 

    Fin de la parenthèse [/( )]

    Mais on s'en fout et Lledelwin la première, Lledelwin voulait juuuuste des renseignements sur ses droits en tant que demandeuse d'emploi si elle part en France, si elle a droit au chômage si elle revient en Belgique après avoir travaillé en France, et si ses recherche de travail en France sont prises en compte dans ses démarches de demandeuse d'emploi en stage d'attente.  Car le statut de demandeur d'emploi en stage d'attente, mes enfants sachez-le, c'est le bagne, c'est Cayenne.  Il faut être titulaire au minimum du diplôme d'études secondaire supérieur (le bac) avoir terminé ses études ou les avoir abandonées et être âgé de moins de trente ans. 
    Une fois en stage d'attente, "Vous ne devez plus exercer aucune activité en relation avec vos études, votre formation ou votre apprentissage. Ceci vise non seulement les cours et les examens mais aussi les stages imposés par le programme d'études ainsi que le dépôt éventuel d'un mémoire" vous ne pouvez pas non plus effectuer de stage, à moins d'avoir obtenus une dérogation du directeur de votre bureau de chômage. 

    Bref, oubliez jusqu'à l'idée de travailler bénévolement durant votre stage d'attente en escomptant acquérir ainsi une notoriété et une expérience qui vous seront utile par la suite. Vous ne pouvez pas non plus résider hors du territoire national, et tout demandeur d'emploi se voit tenu de répondre positivement aux propositions d'emploi que lui adresse l'ORBEM, ou s'il refuse, de justifier son choix, car si son refus n'est pas justifier, son stage d'attente se vois prolongé jusqu'à 310 jours ouvrables, et après trois refus, il se voir radié des listes des demandeurs d'emploi en stage d'attente...
    En vérité, je vous le dis, être en stage d'attente, c'est devenir une vestale tout entière dévouée à la recherche d'un emploi. Du chômage élevé au rang de rite. 

    oooO) Pause Publicitaire (Oooo

    Pourquoi est-ce si important pour Lledelwin d'effectuer ce stage d'attente ? Tout d'abbord pour avoir droit aux allocations d'attentes, peu élevée certe, mais pour lesquelles ses parents ont cotisés... C'est un droit pour lequel on paye, en somme... Mais également pour obtenir le statut de demandeuse d'emploi officielle, condition sine qua non pour avoir accès à certains types d'emplois ou certaines formations... 

    Là où cela se complique, c'est que Lledelwin, en réalité, n'est pas très sur de ce qu'elle veut faire... Elle veut rejoindre son ami à Paris et vivre avec lui. Elle veut chercher du travail, un emploi, gagner sa vie, devenir une grande fille... Mais elle veut aussi poursuivre, achever, son DES, pour lequel il ne lui reste que deux misérables cours à passer...

     "L'administration belge est un beau merdier, et si l'on en faisait un feuilleton, sur qu'on battrais Amour Gloire et Beauté et Dallas réunis en matière de scénario tordu" songe-t-elle tout en cherchant sur le site de l'ONEM un contact auquel adresser ses questions. 

    La rubrique contact semble s'imposer d'elle-même.  Zoom sur le visage de Lledelwin, que l'on voit passer de la satisfaction à la stupéfaction, puis au découragement : l'écran vient d'afficher une nouvelle fenêtre qui demande aux chercheur d'emploi de prendre contact avec son organisme de payement, à savoir...  le syndicat auxquel Lledelwin est affiliée.  Mais elle n'est affiliée à aucun syndicat, car cela, c'est une démarche que l'on effectue généralement une fois le stage d'attente terminé.  Lledelwin, opiniatre, ne se décourage pas !  Orientant ses recherches ailleurs, elle finit heureusement par découvrir le n° de téléphone de l'administration centrale de l'ONEM :

    - ONEM-RFA bonjour - Gooiedag" (La Belgique est aussi un pays bilingue)
    - Bonjour, je vous téléphone parce que je suis demandeuse d'emploi, en stage d'attente" (ce qui à ce moment n'est pas un mensonge, Lledelwin a bien introduit une demande allant dans ce sens, et en est actuellement à son 20ème jours de stage d'attente) mais j'aimerais rejoindre mon ami en France, et chercher du travail là-bas, aussi je vous téléphone pour savoir quelles sont les démarches à effectuer auprès de l'Orbem, de l'onem, tout cela...  "
    - Ah.  En fait, vous devez vous adresser à votre bureau de chomage, dont je vous transmet le numéro... " Lui répond une voix jeune, féminine, enjouée, et qui profitera de l'impression sympathique qu'elle aura produit sur Lledelwin pour lui extorquer une promesse de réponse à un questionnaire concernant la satisfaction envers les services offerts par l'Onem l'Orbem, tout cela.   

    Lledelwin compose donc le numéro indiqué, et retombe sur une autre employée, à la voix jeune, féminine et enjouée...  Diable, serais-ce un filon ?  Non en réalité c'est la même. Le bureau de chomage a beau être situé dans une autre commune, je suis retomber sur la même personne...  La téléportation étant à exclure, reste la possibilité d'une déviation de la ligne du bureau de chomage vers celle de l'administration centrale, pour cause de bureau vide, comme me l'appris la téléphoniste du sus-dit bureau de chômage...

    Il était en effet 16 h 52... 


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  • * Résumé de l'épisode Pilote :

    Lledelwin envisage de partir rejoindre son ami à Paris décide d'entreprendre diverses démarches auprès de différentes administrations afin de se mettre en ordre et de ne pas perdre du temps sur place à rentrer en Belgique chercher des papiers pour se mettre en ordre.

    * Episode One


    Lledelwin tented'obtenir des renseignement auprès de sa Mutualité consernant les changements inévitables si elle quite le domicile de ses parents et part vivre en France avec un concubin.  Téléphonant au service social, sensé répondre à toute les questions que se posent les affiliés, elle se voit aiguillée vers le service des affiliations, sensé être le service le plus apte à pourvoir me  lui répondre.  Devant elle, une petite liste de question qu'elle se répète histoire d'être sure d'en oublier aucune : que devient mon affiliation à la mutuelle *** si je quite le territoire national ? Si je revient, comment récupérer mon affiliation, et ais-je besoins de documents belge pour m'inscrire auprès d'une Mutuelle française ? 
    Patientant, le téléphone coincé au creux de l'oreille, Lledelwin se laisse doucement lobotomisé par la musique de centrale téléphonique, curieusement de meilleure qualité que celle généralement assénée par ce genre de petit robot.  Lorsqu'elle racroche, Lledelwin conservera dans le quartier de cervelet assurant la mémoire auditive, où qu'il se trouve, les airs pompeux, évoquant Vienne à Noel et les clochettes, des Valses de Strauss.  "Ils doivent avoir l'intégrale en CD et s'en servir pour assoupir la hargne et l'angoisse de l'affilié qui téléphone, tout plein de questions et de stress..."  se dit-elle en contemplant le ciel gris et froid par la fenêtre "curieux comme le temps évoque l'hivers maintenant, il faisait si doux à Paris"  Et la voila qui rêve aux canaux froid de Venise en Novembre, sale période pour découvrir la cité des Doges.  Par sympathie, ses intestins se rebèlent, argh, cet épisode se voit interrompu pour cause d'actrice principale obligée de s'isoler quelques instants là où même le roi va seul (enfin, on le lui souhaite du moins.  Cela doit être extremement génant d'avoir quelques courtisants écoutant votre fanfare sphinctéresque émettre les borborygmes les plus incongrus et pétaradant... )



    ***Pause pub***

    Après plusieurs tentatives infructueuses pour joindre sa mutuelle, Lledelwin, dépitée, se décide alors à appeller un organisme dédié à l'aide aux Jeunes.  N'ayant encore perdu aucune dents, à part celles de lait, Lledelwin s'est classifiée d'elle même dans la catégorie des "jeunes", débat mental qui ne fut pas sans difficultés. 
    Au terme d'une breve conversation et d'une longue attente, Lledelwin a appris deux chose et constaté une autre :
    - tout d'abbord, elle appris l'existence d'un organisme similaire à Infor Jeune en france, le CIDJ. 
    - ensuite, elle a appris qu'il lui faudrais aussi se désinscrire des registres communaux si elle compte s'instaler définitivement en France, mais cela n'est pas encore pour demain, même si bien sur j'y elle y songe...  Le ton catastrophé de la personne jointe lui a laissé pensé qu'il semble que cette formalité était parmi les premières auxquelles j'aurais du songer !  Comme c'est aussi l'une des plus définitives, je préfère y songer plus tard. 

    Lledelwin a surtout constaté que plus plus elle téléphonerais aux gens pour connaitre les démarches lors d'un changement de pays, plus elle obtiendrais de numéros de téléphone de services à joindre urgement.


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