• tranches de quotidien (ya un peu plus, je vous le met ?)

    Le matin, sous la couette, avec la radio qui chante d'un ton enjoué depuis une bonne demi-heure :

      • Moi. : Bon, feignasse, et mon petit déj. ? 
      • Lui.  : Heu, comment dire, c'est toi la femme... 
      • M.    : Ouais, justement, ya pas de raison que ce soit toujours les même qui profitent du machisme. 
      • L.     : Met juste un peu plus de conviction quand tu te grattes les     couilles !
      • M.    :  Je fais ce que je peux...

    Petite scène de la vie ordinaire. 
    Décidément, je suis pas du matin. Dans ma chambre de jeune fille, les rideaux sont minimalistes, et la vélux donne plein sud.  Je me fait réveiller par le soleil, ce qui a tendance à tirer n'importe qui du lit.  Ici, il y a des volets, et peut importe l'orientation de la fenêtre, on devine le jour, on l'entend, plus qu'on ne le voit.  Alors, ça ne m'incite vraiment pas à me lever.  Et c'est bête, parce ue j'ai des tas de projets à mettre à exécution.  Tout d'abbord : une petite recherche d'emploi, histoire de me donner un bon argument pour me forcer à sortir de mon lit (qui est aussi le sien, ce qui m'incite absolument pas à sortir...)  Il y a aussi un certain group de reconstitution historique dont j'ai pris connaissance par le merveilleux internet et qui oh chance, se situe dans la même ville...  Donc, avec un peut de chance, à trois plombes en métro...  Aprivoiser le Minimonstre, ça, je me le résèrve pour les jours de très grande forme.

    Et puis y a tant de musées à visister, y a un article à taper...  Et ça, c'est un sacré défi !  La partie one du défi : rédiger un mémoire de licence de 100 pages (j'ai explosé le compteur : 170 pages)  partie two : développer le sujet, l'approfondire, en colaboration avec plusieurs de mes profs de facs... (gnniiii ça me fait des bulle de champagne dans la tête ! Mon égomètre se sent plus)

    En 20 pages.  Maximum.  Faut imaginer le bruitage à la rançois Péruse là. 
    A ce moment précis. 
    Alors que d'habitude, les étudiants en lice dans ce rodéo mental que constitue la dernière année de ce qui était jusqu'ici la Licence, et s'appèle maintenant, Bologne oblige, le Master (Master ! Master ! where's the dream that I've been after...  oups désolé)
    donc, alors que les étudiants, disais-je, calculent leur avancements en terme de page, moi, je calcule en terme de paragraphe.  "Ah chouette, j'ai trois années de l'historique en quattres paragraphes ! Ca va, je ne dépasserais sans doute pas les deux pages..." 

    Même si jusqu'ici je ne suis pas encore beaucoup sortie de l'appart de mon homme (seule j'entend bien) je suis cependant beaucoup moins neurasténique déprimant dans un coin (derrière la poubelle de préférence) que lors de mon dernier séjour. De toute façon, mon chéri était prévenu avant de signer : "tendances dépressives et raleuse. Optimiste et enjouée quand ne doute pas de ses capacités.  Penchants au look goth quand son coiffeur ne rate pas lamentablement son travail. love métal.  Cynique et sensible" (Chéri, si tu lis ça, je te JURE que je ne fais pas l'article) 

    Et pour finir, une seconde tranche de vie : 

      • Moi : chéri, ta chatte, elle a quel age ? 
      • Lui : Heu quatre ans, pourquoi ? 
      • M : Oki, c'est bien ce que je pensais...  Tout est normal alors : moi aussi à quattre ans, je me cachais derrière les meubles quand il y avait des gens que je connaissait pas super bien à la maison, je dévisageais le monde avec des grand yeux inquiets et vaguement hostile, et je ne sortais de ma cachette que pour lancer des opérations commando sur le bol de biscuit... 

    (j'ose pas imaginer quel pervers vont débarquer sur ce blogg grâce aux mots clés issus de ce paragraphe.. :s  )


  • Commentaires

    1
    Baba
    Mardi 26 Octobre 2004 à 12:59
    Hop!
    Allez, hop, on se bouge! Tu es dans une grande ville où il y a plein de choses à visiter...Dans une grande ville où il y a de quoi se promener le nez en l'air...C'est marrant mais je ne l'aime pas tellement cette ville :)
    2
    Lledelwin Profil de Lledelwin
    Mardi 26 Octobre 2004 à 15:29
    Sauf catastrophe conjugale, je risque fort d'y vivre, alors, je tache d'oublier les cotés déplaisant pour ne voire que les cotés les plus chouettes. Comme les quais de Seine à 80 km /h en moto...
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    3
    Baba
    Vendredi 29 Octobre 2004 à 19:07
    Courage!
    En fait, j'adore m'y ballader...Mais y vivre, j'ai des doutes: les apparts sont tout petits, les gens nerveux, agressifs, ...
    4
    Lledelwin Profil de Lledelwin
    Mercredi 3 Novembre 2004 à 17:19
    blagues belges
    Moi y a rien qui m'énerve plus que ce fleuron de l'humour qu'est la blague belge. La grosse vanne bien lourde qu'on te lache qd tu as eut la bétise de dire que tu viens de Bruxelles... en Belgique, oui (yen a un autre ?) Que oui oui, je sais, je parle bien français pour une belge... Mais bon, je me paie assez de ces avanies lorsque j'entend parler de rembrand, van dijk, rogier vander Weyden, transformé en renbran, ven-dik et vendèrvéden...
    5
    Sélène...
    Mercredi 3 Novembre 2004 à 17:23
    Lledelwin...
    Et encore... vous n'etes pas blonde... grand soupir hilare...
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