• Garfield déteste les lundi...  Moi j'en ai rien à foutre. J'ai cru remarquer que les emmerdes en ont rien à foutre aussi, donc je ne déteste pas particulièrement les lundi. 

    Mercredi soir, grosse colère, un tombereau de colère et de chagrin et de ras le bol me tombe sur le crâne, très tard. Je me sens trahie, trompée, délaissée, et je suuis furieuse...  Et je laisse libre court à cette colère, ne tentant pas de la réfréner ou de l'endiguer, sachant que cela me frustre, occupée que je suis à argumenter à la foi contre moi-même et quelqu'un d'autre...

    Jeudi, on en reparle... on reparle de ce qui se lit dans mes yeux, à ces moments de colère intense. De ce qu'on entend dans mes mots. La haine, la souffrance à l'état pur...  Tout ces sentiments qui le lendemain à l'aube avaient disparu de ma voix et de mes yeux...  La culpabilité sourde les remplacent... 

    Vendredi, j'échappe de peu à l'incendie de cuisine. Les manuels de secouristes débordent de conseil en cas d'incendie de friteuse, mais pas de grille pain qui prend feu. heureusement, c'est plus simple à circonscrire...

    Va falloir que je prenne en mains ce problème...  mon état émotionel instable.


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  • J'ai atteind ce moment de la consécration bloggière et textuelle : j'ai reçut mon premier commentaire débile et haineux !

    Sablons le champagne.


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  • Hier, pour la première fois depuis mon retour, j'ai pris un coup de griffe de la petite chose teigneuse et rageuse, cachée sous le truc qui sert à faire secher le linge.

    Cela pose une intérogation métaphysique : la créature grise se cache techniquement dans les jupes (les pantalons) mis à sécher de la personne même qu'elle aggrèse pour perpétrer son forfait...

    Moins capilaritracté : cela signe un début de retour à la normal. Bien sur elle reste très sociable, comparé à la version avant vacances, mais elle n'a tout de même pas atteind ce niveau de gentillesse et de bonté universelle...  Ah oui, j'oubliais : elle est imunisée contre la bonté universelle, c'est un chat.


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  • Aujourd'hui, je me réveille mal de ma cuite d'émotion positive de la veille. Un test de compatibilité amoureuse sur MSN m'assène un KO mental momentané. Faut pas que je commence à penser à ça, ça va m'énerver. Le test en question est d'une simplicité élémentaire, et d'une rigueur scientifique qui frôle l'absolu : on aditionne les répétitions de lettre dans vos deux prénoms, et voila le tour est joué. Et ça, c'est classé dans la rubrique "femmes", pas dans la rubrique "12 ans"...  Qui a dit "on vous prend vraiment pour des connes" ?

     

    Mes aventures au Québec

    Après une traversée des cieux longuissime, nous avons droit à une traversée de Montréal (en voiture) assez déroutante. Je suis sure que le pays a du sembler tout aussi bizarre aux premiers trappeurs qui s'y sont aventuré en compagnie de guide amérindien les mettant au parfum des petits trucs à connaître pour pas mourir con. Et dans notre cas, mourir dans un plat...  un poteau ou un bouleau.

    Par exemple, vous saviez, vous, ce que c'est que la glace noire ? Je parie que non, hein. Avouez. Nous non plus, et on a été bien content de l'apprendre. Ensuite, on a regarder avec la suspicion du néophite mis fraichement au courrant tout les à-coté boueux, bourbeux, plein de neige fondue et noircie par le traffic, y soupçonnant l'existence d'un piège sournois...  La glace noire, c'est de la bouillasse de neige qui a regelé sur les à-coté. Si votre voiture longe de trop près le trotoire, vous risquez de partir en dérapage... 

    Prématurément avertis des traitrises de la route, nous regardions celle-ci avec une sorte d'apréhension nerveuse. On n'est plus habitué à se méfier de la neige, dans nos contrées tempérées...  On est tellement plus habitué à la neige qu'on était partis au Québec pour s'en remplir les yeux, comme des gosses qui décident de prendre la luge et de partir tout seul aux sports d'hiver.

    Dans cet état d'esprit, nous écoutions les conseils, et les mises en garde de notre guide-trappeur moderne de toutes nos petites oreilles. C'est fou le nombre de différences qui peuvent exister entre deux code de la route similaires...  Par exemple, au québec, on s'arette 20 metre avant les feux rouges, qui sont placé de l'autre coté du croisement...  Et il n'y a pas de priorité de droite, tout le monde stoppe au croisement, et le premier arrivé redémare en premier...

    Je cache pas qu'on fut soulagé d'arriver enfin dans ce qui m'apparut d'abbord être un petit pavillon de banlieue. Ensuite, j'ai compris qu'il s'agissait là du modèle traditionelle de maison, quelque fut l'importance du village. Description : une petite maison en bois, comptant deux étages, la porte d'entrée au dessus d'un escalier en béton, une pelouse devant et derrière, et sur les cotés. En fait, quelque chose ressemblant énormément à la maison de Calvin et Hobbes. Une maison à l'isolation remarquable également. Une maison pourvue d'un énorme chat tout placide pour esprit familier.

    Une maison dont on ne découvrirait les occupants qu'au cours des prochains jours, pour cause d'horaire totalement décalés. Le québecois que j'ai rencontré semble se lever aux aurores et se coucher vers 22 heures grand maximum... 

    l'aube d'un nouveau jour...

    Aujourd'hui, nous allons chercher la voiture de location ! Aujourd'hui, nous allons commencer nos aventures indépendantes à Montréal ! Aujourd'hui...

    -...non, on a pas reçut votre réservation de véhicule."

    Ah, voila qui est fâcheux.

    Les deux bonhommes derrière leur comptoir de location continue d'éplucher les borderaux de réservation en alternance avec une contemplation quasi douloureuse de l'écran de leur ordinateur. Sans beaucoup de résultat : pas de mention de notre réservation à un autre jour de la semaine, pas de résultat non plus en cherchant simplement à notre nom, pas de résultat avec le type de voiture louée, des fois que le nom ait pris une orthographe délirante...  Quand au numéro identifiant de l'agence, ce serait celui d'une agence à Boston, ce qui semble pas émouvoire outre mesure les deux gaillards de l'agence... Finalement, on retrouve bien la trace de notre réservation, en tapant un des codes mentionnés sur notre bordereau.

    - C'est à n'y rien comprendre..."

    Ouaip, moi non plus j'ai pas compris mais c'est pas bien grave... Une poignée de coup de téléphone à différentes agences plus tard, histoire de comprendre le pourquoi du comment et surtout d'arriver à enregistrer correctement la transaction, et nous disposons enfin de notre "char" : une chevrolet 6 cylindres automatique. Le modèle de bas de gamme, il parait.

    - Bon, ça va pas beaucoup vous servir, mais y a un toit ouvrant à l'arrière !"

    Ah ouais...  Je me souviens d'avoir ralé, quand j'étais gosse, de ne rien recevoir du vent du toit ouvrant qu'une maigre sensation de frais...  Mais bon, là, c'est pas vraiment la saison, c'est vrai... 

    .

    La discution allant, nous nous retrouvons à parler des motifs de notre voyage :

    - C'est la première fois que vous venez à Montréal ?"
    - Moi non, mais pour elles, oui"
    - En espérant que ce soit pas la dernière ! Vous avez vu le froid qu'il a fait hier ?"
    - Oui, mais c'est pas grave, on était prévenu, et puis... On est venu aussi pour voir un vrai hiver"

    Explosion de rire de l'autre coté du comptoir :

    "T'entend ça ? Ils sont venu pour le froid ! Ici les gens partent vers le sud en hiver, et eux ils viennent pour le froid"

    Manifestement, l'idée leur semble faire preuve du plus grand saugrenu, et on rit de bon coeur avec eux. Comme toujours au Québec, où les gens vous trouvent marrant sans que vous vous sentiez moqué.

    - Et surtout, profitez-bien du toit ouvrant, hein, gênez-vous pas !"

    On n'en profitera pas, finalement. Mais cette exlamation rieuse lancée par l'employé de l'agence consistera en la première rencontre consciente avec le parlé québecois, je veux dire la grammaire particulière du québec qui, outre un accent bien à lui, dispose de tournures de phrases particulière aussi. 

    Assuré d'être assuré en cas de dérapage sur le verglas, nous démarons pour prendre ce qui va être le premier repas de hobbit de notre séjour...  à quelques centaines de metre de là, dans un de ces gigantesques restaurant en bord de route, qui ne ressemblent pourtant absolument pas aux resto-routes d'europe.

    Soigneusement brieffé par Annie (comme elle détesterait cet emprunt à l'anglais qu'est "brieffer") nous avions décidé de mettre à profit notre séjour pour découvrir la cuisine québecoise. Je ne prétend pas en avoir fait le tour, mais entre les plats de noel et les différentes spécialités des restaurants, on a eut un aperçut relativement complet de celle-ci. Et on a pas mal aimé, même si après une semaine, j'avais une envie désespérée de bouillon léger et de légume à la vapeur...

    Bon, le chat vient de passer en coup de vent dans mon champ de vision, au double de son volume normale, et faisant un bruit entre le miaulement et le meuglement de boite-à-meuh...  Quand j'ai été voir de quoi il retourne, j'ai retrouvé le chaton pas grandis que je connais bien...  maintenant il se remet à courir partout comme un fou. Quelqu'un connait le N° d'un bon exorciste ?


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  • Je jette en vrac mes souvenirs. Je suis entre un horaire québecois (décalé de 6 heures) et celui des fêtes (dormir la nuit ? y a surement un réveillon)

     

    20 décembre : roissy, et ça commence mal...

    Entre le stress de la file qui avance et de la copine de mon ex, non, l'ex de mon copain, qui est partis chercher une tasse souvenir parce qu'on a oublié un cadeau, et qui ne reviens pas, et l'employée de la compagnie qui a décidé que puisque tu emprunte l'américan chépluquoi, tu es donc prié de comprendre l'anglais et t'exorte à enfoncer un peu plus ton chariot à bagage dans les fesses du bonhome devant toi, qui ne dit rien mais qui n'a pas l'air d'apprécier cela...  Moi qui comprenait ce qu'on me cancanait à hauteur d'épaule, j'en restait quand même paf : "avancer, s'il vous plait, car la file est très longue" quand on est le dernier de la file qui ne compte qu'une vingtaine de personne... 

    Décidément, ça commence bien.

    Ensuite, premier barage, premières questions. Vu qu'il ne s'agissait pas des douanes et qu'une fois encore, ça serinait plus américain que français, je suppose qu'il s'agissait une fois encore d'un employé de la compagnie. Qui, voyant mon passeport intitulé en trois langues voire quatre "Royaume de Belgique" en déduit que je ne suis pas ici chez moi, sur mon terroir natal. Et s'enquiert d'où je vis. Douée d'un minimum de mémoire, je lui répond ce qui est inscrit sur mon passeport pour pas avoir d'emmerdes et parce que ma vie amoureuse ne regarde pas ce piaf. S'ensuit cet échange surréaliste et quelque peu inquisiteur :

    - Comment comptez vous rentrer en Belgique ?"
    - Pardon ?"
    - Mon chef veut savoir comment vous comptez rentrer en belgique, désolé"
    - Ben...  en bus..."
    - Il y a un bus pour la belgique ?"

    Manifestement, on a pas l'air de connaitre l'espace Shengen, la liberté de circulation etc, dans les compagnies américaines.  Ni que la Belgique n'est pas une république bantoue de centreafrique ou une république socialiste sovétique quelqu'oncque... Sentant que je m'énervait doucement ou bien en ayant lui même marre, mon ami donne quelque renseignement biographique au type de la compagnie, qui va quand même demandé à ce qu'on ouvre nos bagages s'il vous plait...  

    La suite confirme mes propos, ça commence vraiment fort.

    Enfin parvenu au bureau d'enregistrement des bagages, reçevant nos billet d'embarquement jusqu'à Chicago puis jusqu'à Montréal (si on avais su ce qui nous attendait à Chicago, je pense qu'on aurait vraiment envisagé le saut en parachute quand on est passé au dessus du Québec) j'apprend que j'ai gagné le gros lot : "l'ordinateur vous a choisie aléatoirement pour une fouille de sécurité, veuillez déposer vos valise sur la table derrière vous..." et d'où on venait comme on l'a fait remarquer à la charmante personne... 

    Mais cela n'empechera pas que je me fasse fouiller à chaque check point. Avant d'entrer dans la zone neutre composé des salles d'embarquement, et après en être sortie, avec appréciation des chaussettes, papouilles sous les bras et tout le tralala. Soit à 20 mettre d'intervale, histoire qu'on aurait trouver une bombe dans un des sièges de l'aéroport. Et quand on porte des buffalo 16 trous, tout cela devient délicieux.  Mon ami et son ex par contre, n'ont eu aucun soucis, pas même en tant qu'acompagnateur d'une possible terroristre.   

    Orly le dimanche était peut-être triste, non de dieu, mais Roissy est insuportable et enervant, avec ou sans Béco.

    Enfin dans l'avion, 9 heure de vol nos attendais, d'un vol confort sauf pour l'espace sous les pieds, avec des trucs divers à manger et à boire sans que dans ce sens l'on vous demande votre age, car pas d'alcool avant 21 ans, même si vous êtes majeur...  Et 5 heures de glande à Chicago. Dont la moitié passée à changer de terminal, récupérer nos bagages, voir nos passeports épluchés à la douane, remettre les formulaires du service d'immigration et celui de la douane, voir le dounier remplir la case "ou résidez vous aux état unis" par "Montréal, Canada" poser nos petits index sur le struc prenant les empruntes, se faire prendre en photo par la douane (si je change de couleur de cheveux entre temps, je risque des emmerdes ?) admirer la démarche arrogante et virile de la fliquette avec son chihuahua renifleur passant entre les gens d'un air altier et ne pas oser rire à cause des trois barbouses en uniforme et armés juste dans ton dos, changer de terminal, réenregistrer les bagages et se faire à nouveau papouiller par des douaniers, ou employés, ou dieu sait quoi et je m'en tape.

    Je crois qu'à coté d'un employé américain, la douane de Montréal aurait pu être dans son pire jour possible, tout ses employés désagréables et hargeux, on les aurait encore trouvés charmant.

    D'ailleurs, ils étaient charmant. Ou alors c'était juste de la compassion enver nous, pauvres européens s'étant heurter à la barbarie yankee et visiblement un peu fébrile après 16 heures de vol et escale...  Malgrés que nous étions incapable de dire où nous résiderions durant notre séjour à Montréal (chez une amie - à Montréal - Non en banlieue - je sais que c'est grand la banlieue de Montréal, mais je me souvient pas d'où elle habite...  Mais j'ai son numéro de portable, si vous voulez...) nous n'avons eut aucun problème, ni n'avons constater la mondre trace d'agressivité, de suffisance, ou quoi que ce soit d'approchant chez les douanières de l'aéroport de Montréal... 

    Ensuite, une fois nos bagages récupéré et nos premiers mots échangés avec un canadien désirants récupérer sa valise (et j'ai rien compris...) nous pumes enfin sortir retrouver l'amie de Montreal. 

    (plan d'ensemble sur l'amie de Montréal qui attend au premier rang face à la porte d'où soudain, nous jaillissons d'un couloir blanc et sinistre devant la foule qui se presse à la recherche d'un parent.  J'ai toujours été tentée de lancer des baiser à la foule, ou de jouer la star, et je me suis toujours sentie un peu trop cra cra ou fatiguée, ou énervée, ou quoi ou qu'est-ce pour le faire... 

    Bref, l'amie de Montréal donc :

    - Vous arrivez au pire jour : il fait moins 25 degrés, et avec le refroidissement éolien, ça fait moins 36 !"

    Kriss, peut-on seulement vivre à une température pareille ?

    Prochain épisode au prochain épisode.


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